Environ 150 passagers attendent depuis plus de 18 heures, ce vendredi 28 juin, un avion qui les ramènera d’Italie à Toulouse, avec la compagnie Volotea.
Voyager en avion avec des compagnies low cost n’est pas toujours une bonne affaire. Environ 150 passagers sont bloqués à l’aéroport de Pise en Italie, ce vendredi 28 juin. Ils devaient prendre un vol prévu la veille, jeudi 27 juin à 22h15 à destination de Florence. Lequel devait les conduire directement à l’aéroport de Toulouse Blagnac.
Mais à 19 heures, ils ont reçu un email les informant qu’un bus les conduirait de l’aéroport de Florence à 19h30 à l’aéroport de Pise, situé à environ 70 km.
« Finalement, le bus est arrivé à 22 heures, et ce n’était que le début de nos inquiétudes », s’indigne Geneviève, une Toulousaine qui a contacté La Dépêche.
De Florence à Pise, puis plus rien…
« En fait, nous avons été transportés par deux bus, qui nous ont déposés à l’aéroport de Pise jeudi soir à 23 heures. Il n’y avait pas de comptoir de la compagnie Volotea. L’avion devait décoller à 00h55. C’est ce que nous avons été mais sans plus d’informations, il y avait des familles avec enfants et aucune collation ni eau en bouteille ne nous ont été fournies.
« Nous étions complètement abandonnés au milieu d’un hall d’aéroport »
Et surtout, à 00h55, pas d’avion. Et aucune information. « Nous étions complètement abandonnés au milieu d’un hall d’aéroport. Certains ont pris le risque d’aller à l’hôtel et de rater peut-être le décollage de l’avion dans la nuit. Certains, dont moi, sont restés à l’aéroport. Qui nous a donné des lits de camp, mais il n’y en avait pas assez pour tout le monde. »
« Les seules informations dont nous disposons sur les horaires de vol nous parviennent par SMS, et elles changent toutes les deux heures : 13h30, 15h15… », ajoute Geneviève. Des tickets repas de 5 euros par personne ont été distribués aux passagers en attendant un éventuel vol…
Atterrissage à Toulouse avec 16 heures 40 minutes de retard
Enfin, les passagers du Florence-Toulouse du jeudi 27 juin à 22h15, auront débarqué le 28 juin à 16h30, avec… 16 heures et 40 minutes de retard par rapport à l’heure prévue. «C’est la première et la dernière fois que je voyage avec cette compagnie», conclut Geneviève. « J’ai été prévenu, je ne me ferai plus surprendre. »