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Interroger les membres du gouvernement de Jospin au moment où la violence de Notre-Dame de Betharram a été signalée, François Bayrou monte-t-il sur la pente? Élizabeth Pineau, correspondant à l’Élysée et Matignon pour l’agence Reuters, analyse la nouvelle défense du Premier ministre dans « The Morning ».
Interrogé mardi à nouveau à l’Assemblée nationale sur sa responsabilité en cas de violence physique et sexuelle de Betharram, François Bayrou a assuré qu’il n’était jamais intervenu, ni proche, ni à partir du temps. Le Premier ministre a également instruit le gouvernement de Jospin à l’époque, alors qu’il a dû faire face à une censure des socialistes examinés ce mercredi 19 février. « Nous pensons que cette affaire est complexe et que ce n’est pas seulement une affaire Bayrou »Pointe Élizabeth Pineau, correspondant à l’Élysée et Matignon pour l’agence Reuters.
« François Bayrou élargit le fardeau de cette affaire »note le journaliste, en induisant que les ministres socialistes de l’époque, y compris Ségolène Royal, et l’ancien gardien des SEALS Élisabeth Guigou, avaient été informés des faits en 1998. Selon Elizabeth Pineau, la défense de François Bayrou sur le sujet sur le sujet est beaucoup plus contrôlé et le chef du gouvernement semble reprendre le contrôle de sa communication: « Il s’est vraiment défendu précisément, nous verrons ce que cela donne. Est-ce que cela l’aide politiquement? Sans aucun doute »Elle ajoute.
Regardez toute l’interview dans la vidéo ci-dessus.