«Nous ne sommes pas à la maternelle»… La bataille Verstappen-Norris fait rage
Et si les commissaires avaient en partie décidé du titre de champion du monde de Formule 1, dimanche à Austin (Texas) ? Nous disputions le 52e tour d’un féroce Grand Prix des États-Unis lorsque la McLaren de Lando Norris (4e en piste et 2e au général) parvient enfin à battre le maître du circuit, Max Verstappen, triple champion du monde en titre. conduire avec Red Bull. Sauf que Dutch a immédiatement fait appel au règlement de la FIA face à une manœuvre aussi limite, en quittant la piste.
Et les commissaires sportifs ont tranché en sa faveur, sanctionnant Lando Norris d’une pénalité de cinq secondes. Le Britannique a donc été rétrogradé de la 3e à la 4e place, au bout du suspense à Austin. Une issue que McLaren ne peut pas digérer. « La manière dont les commissaires sportifs se sont immiscés dans ce beau sport automobile est inappropriée », se plaint Andrea Stella, manager de McLaren, interviewé par la chaîne Sky Sports. Les deux voitures sont sorties de la piste, donc les deux voitures ont pris l’avantage. Pour nous, il ne fait aucun doute que la manœuvre était la bonne. Cela nous a coûté un podium… »
Charles Leclerc et Ferrari profitent de ce duel houleux
Considérant que cette saison 2024 est plus serrée que les précédentes, avec désormais 57 points d’écart au total, avec cinq Grand Prix restants (et 146 points à distribuer), cet écart de quatre points dans une décision pourrait compter à l’heure actuelle pour faire le point sur Le 8 décembre après le dernier GP d’Abu Dhabi. Dès le début de la course dimanche, la tension était extrême entre Verstappen (en 2e position sur la grille) et Norris (en pole), le Néerlandais se montrant prêt à tout pour prendre d’emblée la tête.
Cette prise de risque convenait totalement aux Ferrari de Charles Leclerc et Carlos Sainz, en embuscade et inscrivant finalement un joli doublé. Max Verstappen est revenu après la course sur ce duel acharné avec son nouveau rival au micro de Canal+ : « Je n’ai poussé personne dehors, nous ne nous sommes pas touchés. C’est une course, nous ne sommes pas à la maternelle. Ce constat prend plus que jamais tout son sens en cette saison de F1.