« Nous ne nous en prendrons jamais aux Français qui travaillent », affirme Gabriel Attal
Après la création d’un groupe de travail sur la fiscalité des rentes, le Premier ministre a assuré qu’il n’envisageait pas de taxer « le Livret A ni l’épargne des Français ».
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Gabriel Attal a assuré, mercredi 3 avril, que le gouvernement n’augmenterait pas « Jamais » la fiscalité deLes Français qui travaillent » ou la taxation de « fruit de leurs économies ». Il s’exprimait à l’Assemblée nationale lors de la première séance de questions parlementaires adressées exclusivement au Premier ministre, et non au gouvernement dans son ensemble.
Rappelant la création d’un groupe de travail de parlementaires du camp présidentiel pour réfléchir à la fiscalité des rentes, le chef du gouvernement a affirmé qu’il n’était pas question de viser, « comme je peux le lire ici et là, le Livret A ou l’épargne des Français ».
Ces propositions seront faites « dans la même logique » que le « contribution sur la rente inframarginale des sociétés énergétiques et pétrolières » ou la taxation de « bénéfices indus »que la majorité a « assumé » à mettre en place sur « les revenus des grands laboratoires de biologie médicale qui pendant la crise du Covid ont réalisé 7 milliards de chiffre d’affaires grâce aux tests Covid payés par la Sécurité Sociale »a souligné le Premier ministre.
Le Premier ministre a réitéré mardi que le gouvernement prévoyait toujours de ramener le déficit sous la barre des 3% du PIB en 2027, malgré son dérapage sans précédent en 2023 à 5,5%, ce qui pourrait conduire à une éventuelle dégradation de la note de la dette du pays. . Le gouvernement doit donner la semaine prochaine « la trajectoire qui nous permettra d’atteindre 3% en 2027 ».