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« Nous ne laissons rien à notre plus proche rival »

« Comment avez-vous vécu cette 20e étape ?
C’était très difficile. Nous avons essayé de rester ensemble avec mon équipe le plus longtemps possible, nous voulions vraiment rester ensemble. Nous l’avons fait jusqu’à ce que la course explose vraiment dans le Col de la Colmiane. Soudal-Quick Step a fait un très gros travail. Remco (Évenepoel) je voulais tout essayer pour essayer de lâcher Jonas (Vingegaard). La dernière fois que Remco a attaqué, Jonas l’a contré, et c’était une attaque de très haut niveau. Quand Jonas et moi nous sommes retrouvés avec Richard Carapaz, j’ai été tenté de donner une chance de victoire à Carapaz et Enric Mas, mais Jonas voulait s’assurer que Remco ne nous rattraperait pas. Il voulait garder sa deuxième place.

Avez-vous alors envisagé de laisser gagner Jonas Vingegaard ?
Dans ce genre de situation, on ne donne rien à son plus proche rival. Aujourd’hui, on a laissé le temps à l’échappée de jouer la gagne. Je ne pense pas que les sprinteurs disent un jour je gagne, un autre jour c’est un autre jour. Nous, les coureurs du classement général, on est pareils. On veut gagner, on est payés pour gagner. Il faut toujours essayer de gagner quand c’est possible.

Préféreriez-vous un contre-la-montre comme ce dimanche ou une arrivée sur les Champs-Élysées à Paris ?
Ce sera certainement quelque chose de différent. Je n’aime pas trop le timing du contre-la-montre de demain, ça va me faire courir assez tard. Franchement, j’aurais préféré un sprint sur les Champs-Élysées. Mais, comme on est là, j’ai hâte de vivre cette expérience.

« Le niveau cette année est encore plus élevé que les deux fois où j’ai gagné. J’ai aussi ressenti plus de pression car cela faisait deux ans que je n’avais pas gagné. »

Pouvez-vous comparer vos trois succès sur le Tour de France ?
On peut comparer, on pourrait en parler en détail pendant des heures. En 2020, c’était une surprise pour tout le monde, pour moi aussi. J’ai gagné le Tour de France (devant Primoz Roglic) en remportant le dernier contre-la-montre. C’était très surprenant. Ce jour-là, j’aurais été content de finir deuxième au général. En 2021, j’avais fait une très bonne journée dans les Alpes, ce qui m’avait permis de gagner beaucoup de temps et de finir le Tour de France sereinement. J’étais fort aussi dans les Pyrénées. Cette année, c’est encore un peu tôt pour comparer avec les deux autres éditions. Mais le niveau cette année est encore plus élevé que les deux fois où j’ai gagné. J’ai aussi ressenti plus de pression car j’étais resté deux ans sans gagner.

Laquelle de vos cinq victoires d’étape préférez-vous ?
Celle qui m’a donné le plus confiance, c’est celle du Galibier. (cinquième étape, entre Pinerolo et Valloire). C’était une très grande victoire pour moi. Cela m’a rassuré sur ce que je pouvais faire sur ce Tour. Après, tout s’est parfaitement déroulé. C’est le Galibier qui m’a donné un grand espoir de gagner le Tour de France.

Cammile Bussière

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