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« Nous ne laisserons rien passer », promet Michel Barnier lors d’une cérémonie organisée par le Crif en hommage aux victimes du Hamas

Le Premier ministre a également déclaré que « la sécurité de l’Etat d’Israël n’est pas et ne sera jamais négociable », un an jour pour jour après l’attaque du Hamas contre l’Etat hébreu.

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Le Premier ministre Michel Barnier, le 7 octobre 2024 à Paris lors d'une cérémonie organisée par le Crif en faveur des victimes du Hamas. (DIMITAR DILKOFF / AFP)

« On ne lâchera rien » Et « Nous continuerons à lutter contre l’antisémitisme par tous les moyens. »» a promis le Premier ministre Michel Barnier lundi 7 octobre lors d’une cérémonie organisée par le Crif à Paris en hommage aux victimes du Hamas, le 7 octobre 2023. « Vous pouvez compter sur le président de la République, sur le Premier ministre (…) sur tous les membres du gouvernement pour protéger nos compatriotes de confession juive », a-t-il ajouté, alors que les actes antisémites en France ont presque triplé au premier semestre.

L’évocation du chef de l’État Emmanuel Macron a suscité des huées dans quelques rangs du public. Certains dans la salle ont crié « armes » après que le président français a appelé samedi à l’arrêt des livraisons d’armes à Israël. Après les tensions générées par cet appel avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Michel Barnier a une nouvelle fois assuré que « La sécurité de l’État d’Israël n’est pas et ne sera jamais négociable » et que ce pays était « en état de légitime défense. »

« La France n’abandonnera jamais ses enfants face à l’horreur de cet attentat terroriste, de cette barbarie que la France a condamnée dès le premier jour face aux attaques incessantes du Hezbollah et de l’Iran », il a insisté. « Le 7 octobre, au petit matin, la vie a laissé place à la détresse, aux larmes, à l’horreur, au carnage, au vide, au désespoir aussi. Nous n’oublierons pas (…) nous n’oublierons jamais », a déclaré le Premier ministre qui avait reçu dans l’après-midi, après Emmanuel Macron dans la matinée, les familles des deux otages français.

Le chef du gouvernement a également évoqué « la situation des civils palestiniens à Gaza et en Cisjordanie (qui) choque également notre conscience », et déploré le « victimes » y compris civil « des deux côtés de la frontière avec le Liban ». Il a réitéré que la France soutiendrait « toute initiative permettant, dans le strict respect de l’existence et de la sécurité d’Israël (…) d’avancer vers une solution à deux Etats, qui est la clé d’une paix durable ».

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