Sorti en salles à la fin du mois dernier, « Le Comte de Monte-Cristo » a déjà séduit près de 3 millions de spectateurs. Un succès cinématographique qui se fait également sentir dans certaines librairies de la ville d’Auch.
« Lupin », « Les Trois Mousquetaires », « Le Comte de Monte-Cristo »… Ces dernières années, les adaptations cinématographiques de classiques de la littérature française se succèdent. Après trois semaines de sortie en salles, le nouveau film de Matthieu Delaporte et Alexandre De La Pattelière cartonne. « Le Comte de Monte-Cristo » a déjà enregistré près de trois millions d’entrées.
Très souvent, ces adaptations permettent à certains spectateurs de découvrir des classiques de la littérature française. De passage dans le Gers, Damien et Isabelle constatent : « Notre fils a 20 ans. Après la sortie de la série Lupin, il a lu les livres. Comme ce sont des classiques qu’il n’avait pas lus étant jeune, la série l’a poussé à découvrir l’œuvre originale. »
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Les premières concernées par cette envie de découvrir l’œuvre originale sont les libraires. Face au succès des adaptations, elles se retrouvent parfois confrontées à une rupture de stock. C’est le cas de Chloé, future gérante de la librairie Les petits papiers à Auch. Elle n’avait pas anticipé une hausse de la demande pour le roman d’Alexandre Dumas : « Avant la sortie du film, on vendait un ou deux Comte de Monte-Cristo par an. Maintenant, j’ai au moins quatre clients par semaine qui le veulent. On n’avait pas anticipé une telle demande. »
Pourtant, les éditeurs anticipent souvent l’impact que pourraient avoir les adaptations cinématographiques sur les librairies. Jean-Jacques travaille à la librairie Page à Page : « Quand un film adapté d’un roman va sortir en salle, les éditeurs augmentent leur stock et font des couvertures spéciales. » Mais Chloé préfère se montrer prudente : « Parfois, ils nous préviennent, mais très souvent, c’est un flop. »
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Pour ceux qui ont vu « Le Comte de Monte-Cristo » au cinéma et hésitent encore à se lancer dans la lecture de l’œuvre d’Alexandre Dumas, Chloé se veut rassurante : « Ce n’est vraiment pas difficile à lire, au contraire, c’est très addictif. »
Attention cependant, prévoyez du temps devant vous. Le livre ne contient pas moins de 1264 pages…