"Nous n'arrivons pas à trouver preneur en quatre mois sur un territoire aussi vaste", a déclaré le maire.
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« Nous n’arrivons pas à trouver preneur en quatre mois sur un territoire aussi vaste », a déclaré le maire.

Le groupe Michelin a annoncé mardi la fermeture de plusieurs usines et la suppression de 1.254 postes. Parmi les sites, celui de Vannes, qui emploie 299 salariés, devrait être fermé.

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Cette décision est devenue

« On ne trouve pas preneur en quatre mois sur un si grand territoire », estime David Robo, maire de Vannes (Morbihan) et président de Vannes Agglomération, invité de France Bleu Armorique, mercredi 6 novembre, au lendemain des annonces du groupe Michelin.

La multinationale du pneumatique a annoncé mardi la fermeture de plusieurs usines et la suppression de 1.254 emplois, dont la fermeture du site de Vannes qui emploie 299 salariés. Pas surpris du sort de l’usine Michelin de Vannes, le maire a vu « L’activité diminue de mois en mois ». Mais il réfléchit déjà à une reconversion du site. « Aujourd’hui, le site Michelin, c’est 68 000 m2 couverts et cinq hectares libres juste à côté. » il décrit.

Depuis 2024, « Deux entreprises sont déjà arrivées sur ce site : l’APF (association des paralysés de France) « qui dispose d’un atelier de tôlerie pour les cabines de douche des liners qui sont fabriqués à Saint-Nazaire, avec une centaine de salariés » et Wisamo, « une start-up du groupe Michelin qui fabrique des voiles géantes pour les cargos« , décrit le maire. Avant l’annonce de la fermeture, « nous étions déjà en contact avec le directeur de Michelin pour trouver d’autres locataires qui ont besoin de grands espaces, qui ont besoin d’un site industriel où travailler », continue-t-il.

Michelin se donne quatre mois pour trouver un repreneur pour ce site de Vannes, mais l’édile a des doutes : « Non, je n’y crois pas. On ne trouve pas preneur en quatre mois sur un si grand territoire.» Il rappelle par ailleurs que « L’activité de Michelin va se poursuivre jusqu’à fin 2025, le site n’est donc pas totalement gratuit ».

Il croit qu’il « Il faut prendre le temps de trouver les bons acheteurs, les bons locataires. Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation, prévient David Robo. Il ne faut pas accueillir quelqu’un dont l’activité empêcherait d’autres activités d’arriver sur le site. Il conclut : « J’espère que dans les semaines à venir j’aurai de bonnes nouvelles à annoncer. »

Concernant l’avenir des 299 salariés qui seront licenciés, « J’exerce également une pression amicale sur le groupe Michelin pour un accompagnement personnalisé de ces 299 salariés », indique le maire de Vannes. « Le bassin vannais compte déjà plus de 6 000 emplois industriels. Je sais qu’aujourd’hui les entreprises recherchent du personnel qualifié et c’est le cas du personnel Michelin », continue l’élu.

Mais les salaires de Michelin seront difficiles à égaler, estime le maire : « Michelin est une multinationale historique. Les PME ou TPE créées dans la région il y a dix, quinze ou vingt ans n’offriront pas les mêmes conditions salariales aux salariés de Michelin.

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