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« Nous n’allons pas nous reconstruire, nous allons simplement nous construire », déclare la députée mahoraise Estelle Youssouffa

La députée Liot assure que son territoire était déjà « largement sous-financé avec des infrastructures en sous-capacité par rapport aux besoins de la population ».

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La députée du groupe Liot Estelle Youssouffa à l'Assemblée nationale française à Paris, le 14 mai 2024. (MEHDI FEDOUACH / AFP)

« Ce drame est une tragique opportunité pour Mayotte de pouvoir se construire »a déclaré mardi 17 décembre la députée Liot de Mayotte, Estelle Youssouffa, invitée de la soirée informée de franceinfo, trois jours après le passage du cyclone Chido qui a frappé durement l’archipel français de l’océan Indien, détruisant habitations et infrastructures.

« Nous n’allons pas nous reconstruire, nous allons simplement nous construire »dit la députée, assurant que son territoire était déjà « largement sous-financés avec des infrastructures sous capacité par rapport aux besoins de la population » : « Nous avions déjà de sérieux problèmes d’eau avant le cyclone, nous étions déjà un désert sanitaire avant le cyclone puisque nous n’avons qu’un seul hôpital pour un demi-million d’habitants avec une dizaine de médecins dans tout l’hôpital. »

Le député Liot réclame la mise en place d’un « Le plan Marshall » pour l’archipel, « qui est vraiment attentionné et à l’écoute des habitants de Mahor ». « Nous espérons que nous pourrons nous reconstruire »poursuit Estelle Youssouffa, mais « pour reconstruire, il faut le faire mieux, de manière cohérente, durable, ambitieuse, en répondant à nos besoins ».

« Il faut reconstruire Mayotte, mais une Mayotte résiliente au réchauffement climatique, aux tremblements de terre, et puis une Mayotte qui puisse offrir un avenir à ses habitants. »

Estelle Youssouffa, députée Liot de Mayotte

sur franceinfo

« Quand on voit que les bidonvilles commencent à se reconstruire alors même qu’il s’agit de cimetières à ciel ouvert, on s’inquiète de l’inertie de l’État face à cela.elle a fini. J’ai besoin que tout le monde comprenne que si on veut reconstruire Mayotte, on ne peut pas laisser les bidonvilles pousser comme des champignons. »

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