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« Nous devons cette finale à nos supporteurs »… Lyon déjà tourné à 100 % vers son rêve de Coupe de France

Au Parc OL,

Peut-on avoir pris plus de points que des prétendants au podium en Ligue 1 comme Monaco (2e) et le Losc (4e) lors de la phase retour et se méfier sérieusement de recevoir un adversaire qui n’a remporté que deux matches en 30 journées de Ligue 2 ? C’est tout un défi qui attend l’Olympique Lyonnais, d’ici sa demi-finale de Coupe de France apparemment très déséquilibrée face à Valenciennes, mardi (20h45) au Parc OL. Même lorsqu’il concède le nul à domicile, comme samedi contre le Stade de Reims (1-1), le groupe de Pierre Sage semble serein et armé de certitudes, porté en 2024 par un bilan en tant que candidat à la Ligue des champions (six victoires et un nul). en neuf jours), alors que tous les signaux l’envoyaient en Ligue 2 début décembre.

Surprenant défenseur central au coup d’envoi samedi dans un 3-4-1-2, Corentin Tolisso résume parfaitement l’état d’esprit lyonnais du moment : « Je pense qu’on a montré un bon visage ce soir : on a joué court, long, sur les côtés. Je pense que nous avons montré beaucoup de bonnes choses. On a surtout su réagir après avoir encaissé un but (à la 65e, Nuamah répondait au Rémois Okumu). C’est rare cette saison et ça montre qu’on a vraiment du caractère. Oui, aidé par un mercato hivernal régénérateur, avec Matic, Benrahma et Mangala comme titulaires potentiels depuis février, l’OL n’a plus rien à voir avec le radeau qui coule, sans cap, sous Laurent Blanc et Fabio Grosso.

A l’image du duo de jokers de luxe du soir Ernest Nuamah-Saïd Benrahma, l’OL a trouvé cet hiver une profondeur de banc qui pourrait lui permettre de remporter son premier titre depuis 2012.
A l’image du duo de jokers de luxe du soir Ernest Nuamah-Saïd Benrahma, l’OL a trouvé cet hiver une profondeur de banc qui pourrait lui permettre de remporter son premier titre depuis 2012.-Laurent Cipriani/AP/SIPA

Dix points d’avance avant le barrage

Désormais élève modèle au ventre mou, bien placé à la dixième place de notre Ligue 1, avec six points d’avance sur Toulouse (11e, un match en retard) et quatre derrière Reims (9e), Lyon a encore quelque chose à viser en les sept dernières journées de championnat ? « On aurait aimé gagner contre Reims pour vraiment assurer ce maintien, passer à autre chose, et pourquoi pas envisager un autre objectif », résume Corentin Tolisso. Ce soir, nous ne sommes pas encore sûrs d’être maintenus, il nous manque quelques points. »

On comprend l’extrême prudence d’un joueur encore marqué par la première partie de saison désastreuse. Mais l’OL a déjà franchi le cap des 35 points fixé par son entraîneur pour officialiser son maintien. Barragiste, Nantes (16e) est à dix longueurs du retard, avant de se rendre ce dimanche (15 heures) à Nice. Autant dire que ce qui était devenu l’objectif vital du club s’est achevé avec l’arrivée du printemps. Sachant cela, est-il injouable après ce léger contretemps en soirée de briguer la qualification européenne via une place dans le Top 6 voire le Top 7 du championnat ?

« Il faudra être déterminé et très professionnel »

« Non, tout est encore possible », estime Pierre Sage, qui tient avant tout à « produire du jeu, avoir un football attractif, progresser en équipe, monter de bons matchs et faire en sorte que les gens prennent du plaisir à jouer. venez au stade. Bien garni samedi (46 097 spectateurs), le Parc OL affichera complet (environ 58 000 places) pour la demi-finale de Coupe face à Valenciennes. Une occasion unique de tenter de sauver une saison qui a fait si longtemps peur en rêvant d’un combo qualificatif pour la Ligue Europa et premier titre depuis 2012, via une finale à Lille, le 25 mai, contre le vainqueur de PSG-Rennes.

Très excitant, ce samedi contre Reims, (1-1) Rayan Cherki a réalisé une bonne première période, avant de sortir à la pause en raison d'une « petite frayeur au mollet ».
Très excitant, ce samedi contre Reims, (1-1) Rayan Cherki a réalisé une bonne première période, avant de sortir à la pause en raison d’une « petite frayeur au mollet ».-Olivier CHASSIGNOLE / AFP

« On a un très gros match mardi et on doit cette finale à nos supporters », lance avec envie Corentin Tolisso. Nous sommes sur une bonne dynamique, nous avons confiance en nous mais nous ne sous-estimons pas du tout cette équipe de Valenciennes. On sait que ça va être un match très compliqué. Nous sommes très attendus. Il faudra être déterminé et très professionnel. » Après tout, dans un passé récent, l’OM semblait avoir une voie royale vers une 11e Coupe de France, mais les Marseillais avaient tout gâché lors d’un quart cauchemardesque au Vélodrome contre Annecy (17e de Ligue 2 en fin de saison). . saison). Après cette élimination significative (2-2, 6-7 aux tirs au but), Valentin Rongier a pointé « une erreur professionnelle majeure ».

« Alerte veau » pour Rayan Cherki

Il en serait de même pour l’OL si les choses devaient mal se passer mardi face à une équipe déjà quasiment condamnée au National, et qui a reconnu samedi, après sa 17e défaite en L2 face à l’ASSE (0-2), que « tout le » Le monde avait la tête à Lyon » (déclare l’attaquant du VA Anthony Knockaert). Sans privilégier ouvertement la Coupe par rapport à la Ligue 1 cette semaine, Pierre Sage a choisi de se reposer face aux Reims Orel Mangala et Nicolas Tagliafico, qui ne sont pas entrés en jeu, ainsi que Saïd Benrahma et Ernest Nuamah, apparus en seconde période et tous deux décisifs.

Les deux ultimes capitaines Alexandre Lacazette et Nemanja Matic ont pu souffler dès l’heure de jeu, tandis que Rayan Cherki est sorti à la mi-temps par précaution, en raison d’une « petite blessure au mollet ». Tout ce beau monde aura un rôle à jouer pour garantir à l’OL sa première finale depuis sa défaite en Coupe de la Ligue face au PSG en juillet 2020 (0-0, 5-6 aux tirs au but).

Jeoffro René

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