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« Nous continuerons à nous opposer » au traité de libre-échange du Mercosur, affirme Emmanuel Macron

Emmanuel Macron a déclaré, dimanche 17 novembre, à Buenos Aires, que la France « ne signerait pas tel quel » le traité de libre-échange entre l’Union européenne (UE) et le Mercosur. Prétendre vouloir « rassurer les agriculteurs »il a ajouté que « nous continuerons à nous opposer ».

« La France s’oppose à cet accord. Et je vais vous dire : le président (Javier) Milei m’a dit lui-même qu’il n’était pas satisfait de cet accord »a assuré le Président de la République, à l’issue d’une visite en Argentine au cours de laquelle il s’est entretenu à deux reprises avec le Président argentin.

Dans ce contexte, M. Macron a rapporté avoir déclaré à son hôte que « pour l’Argentine, (l’accord UE-Mercosur) ce serait très mauvais pour sa réindustrialisation, et pour nous ce serait très mauvais pour notre agriculture ». « Nous ne croyons pas au pré-accord tel qu’il a été négocié »M. Macron s’en est encore expliqué à la presse sur le tarmac de l’aéroport, avant de quitter l’Argentine pour le Brésil où il doit participer au sommet du G20.

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L’UE pourrait-elle passer outre la position de Paris ? « Je ne pense pas »a répondu le chef de l’Etat en disant « reconnu(être) à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, grand respect pour la France”.

« Nous ne pouvons pas demander à nos agriculteurs (…) changer leurs pratiques, se passer de certains produits phytosanitaires »afin d’avoir une production « haute qualité »Et « tout en ouvrant notre marché aux importations massives de produits qui ne respectent pas les mêmes critères »a encore jugé M. Macron.

Mobilisation des agriculteurs à partir de lundi

La Commission européenne, soutenue par plusieurs pays comme l’Allemagne et l’Espagne, espère signer d’ici la fin de l’année le traité de libre-échange négocié depuis des décennies entre l’UE et les pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay et Bolivie).

Les agriculteurs français, soutenus par une classe politique unanime, prévoient de se mobiliser dès lundi contre le traité.

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Le président russe Vladimir Poutine « ne veut pas la paix » avec Kyiv et « n’est pas prêt à négocier »a également estimé le chef de l’Etat. Après cette offensive, « l’un des plus intenses depuis le début du conflit », « Je crois qu’il est clair que les intentions du président Poutine sont d’intensifier (le)combats »a souligné M. Macron, qui n’a pas exclu de s’adresser à nouveau à son homologue russe, mais seulement lorsque le  » contexte «  s’y prêtera.

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Dans ce contexte, « nous devons tenir nos engagements envers les Ukrainiens, c’est-à-dire leur permettre de mener cette guerre de résistance, de livrer des armes et du matériel »a poursuivi le président.

Interrogé sur l’initiative du chancelier allemand Olaf Scholz, qui a eu vendredi un échange téléphonique avec Vladimir Poutine – provoquant la colère de Kiev – M. Macron a répondu qu’il ne l’était pas. « pas ici pour commenter ».

Le Monde avec l’AFP

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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