Biopic centré sur la vie de Robbie Williams, « Better Man » se distingue par le choix de faire incarner le chanteur par un chimpaze numérique. Un élément pour le moins original qui participe à l’intérêt de ce récit à la fois énergique et émouvant.
Avec un cœur ouvert. Après le documentaire sorti en 2023 sur Netflix, Robbie Williams explore une nouvelle fois son passé et sa carrière, cette fois au cinéma, avec le film « Better Man » attendu en salles le 22 janvier. Ce long-métrage réalisé par Michael Gracey, à qui On doit « The Greatest Showman » avec Hugh Jackman, voit l’acteur Jonno Davies prêter ses traits à un singe en CGI utilisé pour représenter le chanteur tout au long du film.
Un choix qui peut paraître surprenant au premier abord, qui a été proposé par le réalisateur après une conversation entre les deux hommes. «J’aime les choses excentriques, inhabituelles et surréalistes, et cela m’a semblé tout à fait logique dès qu’il (Michael Gracey) me l’a suggéré. Je doute que ce film obtiendrait autant d’attention sans la présence du singe », confiait Robbie Williams fin novembre sur la chaîne britannique BBC.
« Robbie disait souvent qu’on le traînait sur scène comme un singe, que son rôle n’était qu’un jeu d’acteur sans réelle importance. Il l’a dit suffisamment de fois pour que je me dise : « C’est comme ça qu’il se voit, littéralement comme un singe qui joue. » Et je me suis dit : ‘Ce serait fascinant, j’adorerais voir ce film' », confiait le réalisateur en août dernier au site américain Deadline. Une chose est sûre, le résultat à l’écran est absolument bluffant, et n’enlève rien à l’émotion qui parcourt l’histoire.
Révélé dans le boys band Take That en 1991 avant de connaître une carrière solo fulgurante, Robbie Williams bénéficie d’un biopic alors même qu’il n’a que 50 ans (bientôt 51). Mais son histoire personnelle mérite d’être étudiée. Car au-delà de ses plus grands succès, comme « Feel », « Angels » ou encore « Tripping », le chanteur britannique originaire de la petite ville de Stoke-on-Trent a souffert dès son plus jeune âge de l’absence d’un père poursuivant ses rêves loin de chez lui. , abandonnant sa femme et son enfant.
Une blessure d’enfance qui hantera toute sa jeunesse, jusqu’au moment où il est sélectionné pour rejoindre le groupe Take That. Robbie Williams est alors un adolescent en difficulté qui se retrouve entraîné dans le tourbillon de la célébrité, avec la sexualité, l’alcool et les drogues à portée de main. De quoi étouffer le mal-être qui l’habite au fil des années. Malheureusement pour lui, ses démons se montreront tenaces, et le mèneront à plusieurs reprises au bord du précipice.
Et c’est justement cette envie de parler à cœur ouvert qui fait la force de ce film. Robbie Williams parvient à mettre en parallèle sa carrière réussie avec ses traumatismes d’enfance, sa peur de l’abandon et le besoin d’amour dont il parle dans ses chansons. « Better Man » déborde d’énergie, mais aussi d’émotion non feinte tant les sujets abordés sont sans prétention, d’une sincérité déconcertante qui ne peut que susciter l’empathie.
Au final, ce chimpanzé numérique qui rappelle le héros de la saga « La Planète des singes », censé représenter Robbie Williams, s’efface vite de l’esprit des spectateurs tant il est évident que, derrière les images de synthèse, il s’agit bien d’un être humain qui a choisi de livrer son âme sans artifice à son public. Un choix qu’on ne peut que respecter, et qui ravira les fans du chanteur.
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