Nous avons testé la nouvelle classe de Diablo 4
Lors d’une courte visite dans les studios de Blizzard Entertainment à Irvine, en Californie, Numerama a pu tester la nouvelle classe de Diablo 4 en avant-première. Le Sacresprit surprend d’emblée par son agressivité et ses multiples possibilités de montage.
Diablo IV a soufflé sa première bougie le 5 juin 2024 et vient de vivre une révolution dans la gestion du butin. Mais il faudra encore patienter quelques mois avant de découvrir sa première extension, intitulée Vessel of Hatred et prévue pour le 8 octobre. Elle permettra notamment de découvrir une classe inédite dans l’histoire de la saga, alors que Blizzard Entertainment aurait pu s’inspirer de ce qui existait déjà (moine, croisé, féticheur, amazone, chevalier de sang, etc.).
C’est pour des raisons narratives que Blizzard Entertainment a décidé d’introduire une nouvelle classe : le Sacresprit. Cette classe est liée à la jungle, environnement principal de Vessel of Hatred — Nahantu. C’est ici que s’est développée une tribu de guerriers ayant une approche très spirituelle de l’existence. Ces guerriers naissent dans la souffrance pour mieux développer des techniques de survie, notamment grâce au soutien de gardiens particulièrement puissants. Le démon Méphisto étant lié à Nahantu, c’est son retour dans Diablo IV qui implique l’apparition du Sacresprit comme nouveau défenseur contre le Mal.
Numerama a pu prévisualiser cette nouvelle classe de Diablo 4 dans les studios de Blizzard Entertainment en Californie.
Nos premières impressions de la nouvelle classe de Diablo IV
Disponibilité
L’extension de Diablo IV sera disponible à partir du 8 octobre sur PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series S, Xbox Series X et PC.
Le Sacresprit est une classe assez unique dans l’univers de Diablo, car il est difficile de la comparer à une autre. Son atout principal est sa maîtrise des arts martiaux, ce qui lui permet d’être très efficace en combat rapproché, avec des déplacements rapides. Ils sont si rapides que l’on ressent l’agilité du Sacresprit à chacun de ses coups. En termes de dynamique de combat, c’est impressionnant.
Diablo IV transmettait déjà une belle nervosité. Avec cette classe, on monte d’un grade et c’est un tout autre souffle qui transparaît à l’écran. Le Sacresprit frappe avec une vivacité et une rage qui lui sont propres, et on est encouragé à prendre l’initiative dans les affrontements. Les premières sensations sont bonnes et le Sacresprit a toute sa place au sein de Sanctuary, matérialisant parfaitement ce rôle de » prédateur forestier » Son arsenal comprend des couteaux de brèche, des armes d’hast et des bâtons.
Le Sacresprit peut également déchaîner les pouvoirs de 4 Dieux de la forêt : le gorille, le jaguar, l’aigle ou encore le mille-pattes (un animal plus original qu’un serpent, soit dit en passant). On en choisit un en premier (au niveau 15), qui imprégnera ensuite toutes les compétences des principales spécificités de ces gardiens (sous forme de bonus passif).
Ainsi, le jaguar, le plus difficile à maîtriser puisqu’il faut gérer son énergie, permet d’être encore plus agressif et s’amuse avec le feu, tandis que l’aigle ajoute des mouvements plus libres et des attaques à distance. Le gorille ? Il vous transforme en tank, ce qui alourdit un peu le gameplay. Quant au mille-pattes, qui semble déjà bien trop puissant, il permet de se soigner et d’empoisonner les ennemis.
Vous pouvez vous spécialiser dans un seul esprit, afin d’en tirer toute la quintessence. Cependant, l’idée derrière le Sacresprit sera surtout de favoriser les synergies entre les Dieux, puisque rien ne vous empêche de sélectionner certaines capacités du mille-pattes après avoir choisi le gorille comme gardien principal. Les choses se compliquent encore lorsqu’il faut choisir un Dieu secondaire (qui peut être le même que le principal), à partir du niveau 30.
Les plus passionnés passeront certainement des heures et des heures à peaufiner différentes stratégies, afin de trouver les builds les plus optimaux. Le Sacresprit, ce n’est pas 4 classes en une, mais cette philosophie du choix s’en dégage tout de même. L’équilibrage s’annonce assez difficile à assurer pour Blizzard Entertainment, avec des gardiens qui sortent déjà du lot (mille-pattes et jaguar).
Grâce au Sacresprit, les développeurs renforcent un peu plus leur direction artistique. La classe s’intègre tellement bien à son environnement – la jungle, bien sûr – qu’on a l’impression qu’ils ne font qu’un. Les artistes ont vraiment mis le paquet sur le character design. Le guerrier à l’armure légère affiche sa lignée avec beaucoup de fierté. Ainsi, le Sacresprit qui préfère le mille-pattes sera effrayant, tandis que celui qui a jeté son dévolu sur le jaguar sera plus félin et élégant.
Il faut également noter que le Sacresprit peut être associé à une monture plus originale — et badass — qu’un simple cheval. Diablo 4 continue de briller par sa beauté graphique, qui fourmille de milliers de détails dans les décors que l’on traverse et nettoie. Blizzard Entertainment n’a pas non plus manqué de travailler sur les animations, en s’inspirant de véritables disciplines martiales (taekwondo, muay-thai).
Quant à la région de Nahantu, située au sud de Sanctuary, elle semble prometteuse. On y retrouvera ce qui constitue le sel des autres zones, avec des donjons, des grottes à explorer, une poignée d’endroits où vivre ou encore des bastions. L’ambiance s’annonce particulièrement lugubre, puisqu’il y aura une forme d’hommage à Diablo 2et sanglant, à en juger par la dernière bande-annonce. On vous rappelle que l’histoire sera construite autour de Neyrelle, un personnage que l’on rencontre dans Diablo 4 et qui tente de se débarrasser du mauvais esprit de Méphisto.