Nous avons testé le boîtier qui se veut un digne concurrent de l’Apple TV 4K ou de la Nvidia Shield TV. Une très bonne première impression s’en dégage.
Après des années de tergiversations, Google a finalement décidé de lancer un véritable concurrent à l’Apple TV 4K. Ce boîtier TV haut de gamme a peu de concurrence sur le marché en dehors de la Nvidia Shield.
Il est dommage que pour ce faire, la firme de Mountain View ait décidé de mettre un terme à son produit d’entrée de gamme à 60 euros, le Chromecast. Mais après plus de 10 ans de bons et loyaux services, il ne devrait pas disparaître totalement du marché de la revente pour ceux que cela intéresse.
Vendu à 119 euros, le Google Streamer TV doit offrir un vrai gain de performances par rapport au Chromecast, et dès qu’on l’allume, on est ravi. Les animations de l’interface coulent sous les doigts, il n’y a pas de ralentissements apparents et tout au long de la petite semaine que nous avons passée avec lui, ce comportement s’est maintenu.
Le processus d’installation est relativement standard. Il vous faudra l’application Google Home installée sur un smartphone pour gagner du temps et un compte Google si vous souhaitez profiter pleinement de l’appareil. L’ajout des différents services SVoD se fait sans problème, il n’est même pas nécessaire de saisir votre mot de passe dans la plupart des cas.
Une fois tout installé, l’écran d’accueil de Google TV, l’interface fournie avec le TV Streamer, révèle toute sa puissance. Il suggère des contenus pour chacune de vos plateformes et peut filtrer par films ou séries si besoin. Vous pouvez également vous affranchir des listes séparées entre les services et créer une liste dynamique gérée par Google TV qui piochera automatiquement dans le service qui propose le contenu ciblé. Très pratique.
Si, comme votre serviteur, vous naviguez entre plusieurs services en même temps, l’écran d’accueil vous facilite grandement la vie puisqu’il propose de « reprendre là où vous vous êtes arrêté » les différents programmes. Lorsque vous le laissez en veille, le Streamer TV propose un économiseur d’écran soit avec une sélection sur Google Images, soit de paysages divers.
Il est possible de lancer du contenu avec une commande vocale en appuyant sur le bouton du microphone. Pour mémoire, le Google Streamer TV utilise toujours Google Assistant et non Gemini.
En maintenant le bouton Home enfoncé, vous accédez à un menu contextuel qui rappelle celui d’un smartphone Android. Celui-ci permet d’accéder aux notifications ou aux entrées Bluetooth (très pratique pour connecter rapidement un casque Bluetooth).
Pour les fans, il est possible de plonger dans les options de la box TV pour régler l’image et le son. Vous avez la possibilité de forcer un format audio ou vidéo, d’activer ou non le HDMI-CEC, d’activer ou non l’égaliseur sonore.
Voici les formats pris en charge par le TV Streamer :
Formats vidéo |
---|
Dolby Vision |
HDR 10 |
HDR 10+ |
HLG |
Formats audio |
---|
Dolby Digital |
Dolby Digital Plus |
Dolby True HD |
Dolby Atmos avec Dolby Digital Plus |
DTS |
DTS HD |
DTS:X |
Google Streamer TV propose d’ajuster automatiquement la fréquence d’images du contenu. À quelques occasions, nous avons constaté un scintillement sur le contenu vidéo pendant l’étalonnage du système, mais cela était limité à une ou deux instances par contenu.
La visite du propriétaire est rapide : le boîtier se veut discret, un simple carreau couleur porcelaine légèrement surélevé. Au dos, on retrouve un bouton qui sert soit à réinitialiser les paramètres d’usine, soit à retrouver la télécommande, une entrée USB-C pour l’alimentation, un port Ethernet et un port HDMI 2.1.
Le Streamer TV, un bloc de charge, un câble de charge USB-C, la télécommande et deux piles AAA pour l’alimenter. Mais pas de câble HDMI 2.1 en vue.
La télécommande est une version plus grande de celle du Chromecast 4K. Le bouton Google Assistant a disparu au profit d’une croix directionnelle circulaire toujours située en haut. On retrouve également un bouton retour et un bouton home, deux boutons de volume, deux autres pour couper le micro ou le son, un bouton Netflix et un bouton YouTube. Et tout en bas, deux derniers boutons plus petits permettent l’un d’éteindre et d’allumer le Streamer et l’autre de faire des raccourcis (vers une application, vers Google Home ou vers les entrées TV).
La télécommande est donc plus longue et cela la rend vraiment agréable à tenir en main. Elle est néanmoins très légère et on atteint facilement chacun de ses boutons. On peut regretter qu’il n’y ait pas plus de boutons de raccourcis personnalisables à la place des boutons YouTube et Netflix qui ne sont pas configurables.
Globalement, cet appareil répond pleinement à ce que l’on lui demande : une interface claire, agréable et qui facilite la vie et une belle qualité d’image, des formats vidéo riches et bien gérés. Nous avons tout de même noté quelques défauts sur cette première prise en main.
Nous mettrons à jour cet article dans quelques semaines pour vous proposer un test encore plus complet. N’hésitez pas à nous poser vos questions dans les commentaires de cet article si vous souhaitez que nous y répondions.
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