Nous avons pu visiter le centre opérationnel des Jeux de Paris 2024, la tour de contrôle de tous les sites olympiques
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Nous avons pu visiter le centre opérationnel des Jeux de Paris 2024, la tour de contrôle de tous les sites olympiques

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Au centre opérationnel des Jeux de Paris 2024, où des centaines de données en temps réel sont projetées sur un mur d'une dizaine d'écrans. (CLARA LECOCQ-REALE / RADIO FRANCE)

Ce « centre névralgique » travaille jour et nuit pour s’assurer que tout est sous contrôle. Sécurité, transports, météo… des centaines de données sont scrutées en temps réel pour pouvoir adapter les dispositifs très rapidement.

A quatre jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux, la fourmilière de Paris 2024 s’active ! Exceptionnellement, franceinfo a pu pénétrer dans le centre opérationnel des organisateurs : la tour de contrôle de tous les sites olympiques, qui fonctionne 24 heures sur 24.

C’est le réalisateur qui nous ouvre la porte ultra-sécurisée de cet immense espace ouvert. « Bonjour et bienvenue au Centre Principal des Opérations de Paris 2024, lance Lambis Konstantinidis, tout en contrôle. Vous êtes ici au cœur des Jeux Olympiques et Paralympiques. C’est ici que nous veillons à ce que tout se passe bien. »

Des centaines de données en temps réel, sécurité, transport, météo sont projetées sur un mur d’une douzaine d’écrans. « Le plus grand défi est celui que nous n’avons pas imaginé, car nous travaillons depuis près de dix ans maintenant à imaginer tous les scénarios possibles. »poursuit Lambis Konstantinidis.

« Nous essayons de minimiser l’élément de surprise, nous gardons les surprises pour la cérémonie, mais nous ne voulons pas de surprises. »

Lambis Konstantinidis

à franceinfo

Tout est donc scruté en direct pour adapter les mesures : plus de bouteilles d’eau sur un site, plus de métro sur un autre, avec des mises à jour orales toutes les deux ou trois heures. Une centaine de personnes l’écoutent, dont des représentants du Comité international olympique (CIO), de la préfecture et de Météo France.

« Là, on a des écrans sur Vigicrues, parce qu’on regarde le volume de la Seine en prévision de la cérémonie d’ouverture, explique Stéphane, responsable transport, à son bureau. Je travaille avec la préfecture de police pour ajuster les voies olympiques, en faisant un petit schéma qui dit : « On a vu ça », il y a une photo, un petit encart qui dit ce qu’on a observé, et si on imaginait faire ceci et cela, changer le marqueur à tel endroit, est-ce qu’on ne peut pas communiquer en amont sur le panneau à messages variables en disant : « Reculez plus tôt » ? On est sur des micro-ajustements. »

Et s’il veut informer un collègue : « Je me lève, je marche quatre mètres et je viens voir mon collègue, continue Stéphane. Je lui demande les informations pour éviter de devoir passer des coups de fil et d’envoyer des mails. Nous ne travaillons pas par mail, ça prend trop de temps. Agissez vite pour éviter leur pire cauchemar : un athlète qui arrive en retard… à cause d’un problème de transport.

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