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« Nous avons perdu un quart de la croissance » à cause de l’instabilité politique, déclare le patron du CPME

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« Avant de se lancer, les entrepreneurs réfléchissent d’abord à leur avenir proche»souligne François Asselin, pour expliquer la période d’attentisme qui touche la France.

Les élections législatives anticipées et leurs résultats inquiètent les professionnels. « Dans un environnement instable et peu clair, un entrepreneur se met en mode pause »explique ce mercredi sur BFM Business François Asselin, président de la CPME. Avec cette décision soudaine de dissoudre l’Assemblée, voulue par Emmanuel Macron, « Nous avons perdu un quart de croissance que nous ne récupérerons pas »note le représentant patronal.

« Avant de se lancer, les entrepreneurs réfléchissent d’abord à leur avenir proche »souligne François Asselin, pour expliquer l’attentisme qui affecte la France. Dans le détail, le représentant des petites et moyennes entreprises trouve « Le programme économique du Nouveau Front Populaire fait peur ». « Le Rassemblement national a aussi un programme économique qui pourrait être amélioré, comme la retraite à 60 ans »ajoute François Asselin. Si l’un des deux programmes est appliqué à la suite des élections législatives, « Les sanctions seront immédiates de la part des marchés ». « Mettez-vous à notre place, cela ne génère pas de sérénité et de stabilité »il dit, avant d’ajouter que « en tout cas, on a perdu ».

« Personne ne se soucie de l’économie »

Pour François Asselin, « Tout le monde ne se soucie pas de l’économie, mais c’est la réalité ». Il prône ainsi « s’appuyer sur l’entreprise, l’épine dorsale » du pays et de promouvoir le travail comme « un seul et unique levier »Le président de la CPME ne manque pas de revenir sur certaines mesures discutées ou adoptées par le gouvernement d’Emmanuel Macron, comme la « semaine de quatre jours » Ou « la durée du congé parental prolongé » : « Ces mesures font chuter la capacité productive de notre pays. Il faut se ressaisir, c’est le seul moyen de voir la France repartir. »

Quant aux perspectives à moyen terme, François Asselin explique qu’en « La France, le travail remplit l’assiette mais on est dans un pays où l’assiette peut se remplir sans travailler, mais ça va s’arrêter »Il a également du mal à croire à certaines promesses politiques, comme l’abaissement de l’âge de la retraite : « On peut faire croire aux Français qu’on partira plus tôt à la retraite, mais ça ne tiendra pas. »

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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