«Nous avons eu jusqu’à 200 appels» après le déclenchement de l’alerte enlèvement, précise le porte-parole de la gendarmerie nationale
La colonel Marie-Laure Pezant estime que le système Alerte Enlèvement doit continuer à être utilisé. Cette fois, il a notamment permis de localiser le véhicule du suspect.
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« Nous avons eu jusqu’à 200 appels » après le déclenchement de l’alerte enlèvement, a affirmé samedi 13 juillet sur franceinfo la colonel Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie nationale, après la découverte du corps de la petite Célya, enlevée et tuée vendredi soir près de Saint-Martin-de-l’If (Seine-Maritime). Elle précise que chaque appel a été « élevé au grade national de gendarmerie »et que le tri a été mis en place.
Le porte-parole de la gendarmerie déplore « l’issue tragique » de cette tragédie et reconnaît que le système d’alerte aux enlèvements « n’a pas permis que l’enfant soit retrouvé vivant ». Mais pour le colonel Marie-Laure Pezant, il reste « a démontré son efficacité puisque dans les 20 minutes qui ont suivi son déclenchement, nous avons eu le témoignage d’une personne qui nous a permis de localiser le véhicule (…) et finalement d’arrêter l’auteur des faits au petit matin ». En effet, lorsque ce dispositif a été déclenché, la description et la plaque d’immatriculation du véhicule du suspect avaient été diffusées par les médias et un riverain avait alors signalé la présence de cette voiture à proximité d’un bois, où le corps de la jeune fille avait été retrouvé vendredi soir.
Le colonel Marie-Laure Pezant considère donc que cette Alerte Enlèvement doit « continuer à être utilisé tant que quatre critères sont remplis ». « Il faut qu’on soit face à un enlèvement avéré, que ce soit un mineur qui ait été enlevé, qu’il y ait un risque pour sa vie ou son intégrité physique et qu’on ait des éléments suffisants dont la diffusion permettra de localiser la victime ou son ravisseur »Elle explique. La porte-parole de la gendarmerie nationale tient également à saluer la mobilisation des forces de l’ordre. « Jusqu’à 280 gendarmes ont été déployés dans la nuit : unités locales, unités de police judiciaire, gendarmes mobiles » mais aussi « un hélicoptère de la section aérienne d’Amiens ». Elle ajoute que « le PSPG, l’unité d’intervention des centrales nucléaires, a également été appelé en renfort pour intégrer le dispositif ».