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« Nous allons travailler » avec le président de la Région « pour voir comment on peut baisser le prix du péage », assure le ministre des Transports

François Durovray prévient toutefois que l’État n’interviendra pas directement sur ce dossier. Ces dossiers « sont sous le contrôle du juge », rappelle-t-il.

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franceinfo – avec France Bleu Occitanie

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François Durovray, ministre délégué aux Transports, le 23 septembre 2024. (BERTRAND GUAY / AFP)

« J’ai vu la présidente de la région Occitanie (Carole Delga), on va travailler pour voir comment on peut baisser le prix du péage » qui s’appliquera sur l’A69, assure jeudi 24 octobre sur France Bleu Occitanie François Durovray, ministre des Transports. Il est prévu que ce péage soit de 17 euros, sur l’autoroute qui doit relier Toulouse et Castres, et qui devrait voir le jour d’ici un peu plus d’un an.

Le ministre prévient toutefois que l’Etat n’interviendra pas directement sur ce dossier. « Tous ces dossiers sont sous le contrôle du juge et dans cette affaire, le juge n’avait rien à dire », il se souvient. « Les travaux ont commencé et je crois donc qu’à partir du moment où le juge a statué, le rôle de l’Etat est évidemment de faire respecter l’État de droit. »

François Durovray insiste également sur le fait que, même si « nous avons le droit de protester », « toutes les actions menées aujourd’hui doivent être sanctionnées ». Depuis l’annonce de ce chantier, les opposants ont mené plusieurs types d’actions d’opposition, comme l’occupation des arbres posés sur le chantier, ou encore la création d’une ZAD.

L’A69 est un tronçon d’autoroute de 53 km qui permettrait de réduire d’une vingtaine de minutes le trajet Castres-Toulouse. Outre la présidente PS de la région Occitanie Carole Delga, de nombreux élus y sont favorables, jugeant nécessaire de désenclaver le sud du département du Tarn. Les groupes et mouvements environnementaux dénoncent la destruction des zones humides, des terres agricoles, des arbres, des écosystèmes et des eaux souterraines, et soulignent que l’actuelle route nationale est loin d’être saturée.

Cammile Bussière

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