« Nous alignons 5,7 millions d’agents sur les pires du privé », dénonce le syndicat FSU
Benoit Teste, membre du syndicat FSU, s’est dit « abasourdi » au micro de France Inter face à cette mesure « idéologique » qui vise « à faire payer aux agents publics malades ce qu’on refuse de faire payer aux plus riches ».
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« Nous alignons 5,7 millions d’agents avec les pires du secteur privé »dénonce Benoit Teste, membre du syndicat FSU, lundi 28 octobre sur France Inter, alors que le gouvernement a annoncé vouloir allonger le délai de carence pour les arrêts maladie dans le secteur public et limiter leur rémunération à 90 % au lieu de 100 % actuellement. Il s’agit, selon le syndicaliste, d’un « attaque frontale contre le service public » qui est d’un « terrible gravité ».
Dans le projet de loi de finances 2025 (PLF), dont l’examen débute lundi en commission des Finances de l’Assemblée nationale, le gouvernement souhaite aligner le régime d’absence des fonctionnaires sur celui des salariés du privé. Mais « ce sont ceux qui sont les moins bien protégés par une convention collective qui subissent le délai de carence de trois jours »affirme Benoit Teste qui dénonce un « alignement sur le pire qui existe dans le secteur privé ». Au contraire, il demande l’abolition du jour de carence « pour tout le monde ».
Le syndicaliste se dit «étourdi » parce que cette mesure « idéologique » qui vise « faire payer aux agents publics malades ce que nous refusons de faire payer aux plus riches » et appelle les parlementaires à « refuser la mise en place de ces mesures ».