Le plomb grenille de la guerre culturelle conduit au Trumpisme creuse des rainures noires dans les champs et laisse ses traces sur nos assiettes.
On voit, incrusté de la loi sur l’orientation agricole adoptée à la forte la semaine dernière, par une majorité au Parlement. Le silence lourd organisé sur cette majorité, composé des lignes, des caméléons du macronisme, du centrisme stupéfiant et de l’extrême droite, va de pair avec ce qui entoure le contenu même de cette loi.
Cette loi ne contient aucun élément visant à la garantie des prix de base du travail, des investissements et des services que l’atelier avec l’entreprise rend à l’entreprise. L’engagement du président de la République au Salon agricole, il y a un an, de décider des « prix des étages » au début des produits agricoles, comme d’autres promesses, s’est évanoui dans les fosses de suspension elysian.
Normes, pratiques de bouc émissaire
Dans la loi de la propagande capitaliste, qui fait croire que les causes de nos difficultés seraient des « dépenses sociales » ou des « immigrants », nous avons accrédité l’idée que les souffrances paysannes seraient dues à des « normes ». Les normes sociales et environnementales protègent souvent les conditions de travail, la santé des paysans et de tous les animaux, des animaux et de la terre. Le désir de les affaiblir et les détruire revient à s’aligner sur le plus bas social et l’environnement pour conclure des traités de libre-échange au seul service de l’agrobusiness et du transport des marchandises. C’est un moyen formidable de désarmer le projet de l’agriculture vertueuse pour insérer davantage le travail des petits et moyens paysans, la terre et les animaux dans la barbarie de la mondialisation capitaliste.
Aucun article non plus sur les défis cruciaux de l’heure: désert des paysans; façons de gérer les changements climatiques et la perte de biodiversité; Le renouvellement des générations d’agriculteurs tandis qu’en dix ans un tiers des actifs d’aujourd’hui accéderont à la retraite. Rien non plus pour progresser vers le droit à la nourriture pour tous.
C’est une cohérence complètement différente qui mûrit l’alliance sainte des lignes et l’extrême droite, dans l’osmose totale avec les grands conglomérats de la nourriture, de l’agrochimie, de la technologie agro et des banques.
Qu’en est-il de la vie des agriculteurs?
Chaque mot du premier article de ce texte est un programme politique régressif lui-même: l’évaluation et le développement de l’agriculture sont érigés en question » d’intérêt général majeur dans la mesure où ils garantissent la souveraineté La nourriture de la nation « Et constituer » un intérêt fondamental de la nation en tant qu’éléments essentiels de son potentiel économique ». Des mots apparemment inoffensifs. Mais les mots revolvers pour élargir toujours la violation de l’agriculture de plus en plus productiviste, jeté dans les vagues déchaînées du capitalisme international.
Ériger la production agricole dans » intérêt général majeur Sans se soucier de la possibilité pour les agriculteurs et les agriculteurs de vivre correctement à partir de leur travail pour contredire l’intérêt général de la protection de l’environnement pour accélérer le modèle de l’agriculture industrialisée, ce qui ne fait guère le cas du corps des femmes et des hommes, leur santé et l’environnement. Qui confirme les articles, ce qui le rend facultatif aux «tests de stress» climatiques ou adoucissant le cadre juridique pour l’établissement et la conservation des haies; Ceux qui autorisent tous les produits phytosanitaires que l’Union européenne concède sous les pressions du groupe Multinational Agrochimie Bayer-Monsanto; Ou les quelques enthousiasmes pour soutenir l’agriculture biologique tandis que la construction de grands travaux hydrauliques et des fermes industrielles sera facilitée.
La répétition du concept de » souveraineté alimentaire « Est contradictoire avec celui d’une conception de l’agriculture comme » élément essentiel de son potentiel économique », Inscrit dans la loi et répété par le président de la République au Salon agricole. Il s’agit plutôt d’une diversion de la notion de souveraineté alimentaire incluse, non pas comme une question démocratique et des droits de l’homme, mais comme un outil d’influence géostratégique dans la guerre économique mondiale et dans la stratégie d’accélération des échanges seuls au service des grands conglomérats des émissions de gaz agro-industrie et du transport, au détriment de la réduction des émissions de gaz d’agro-industrie et du transport, au détriment de la réduction des émissions de gaz d’agro-industrie.
C’est au nom de la concurrence cruelle sur les marchés internationaux que la loi utilise la souveraineté alimentaire dans le but de justifier toutes les régressions sociales et environnementales. La promotion de l’intensification de la production pour l’exportation est cohérente avec l’importation d’engrais, de pesticides, de soja pour nourrir l’élevage laitier.
Ici, la pince qui enferme encore plus le pays des travailleurs: il est obligé de vendre sa production à un prix mondial qui n’a absolument rien à voir avec les dépenses nécessaires à leur production et la rémunération de son travail, tandis que les secteurs en amont lui fournissent des machines, des engrais, des produits chimiques, des matériaux protéiques à un prix élevé.
Aliénation capitaliste organisée depuis le Parlement
La majorité parlementaire avec le soutien du ministre vient de se dépasser: Il confirme le principe de la non-paiement des activités de vente et des conseils dans le commerce des engrais synthétiques ou des pesticides ou des produits d’herbicide. Les vendeurs payés à la tâche auront donc tendance à conseiller au paysan d’acheter plus de ces produits, à se propager davantage, car il n’y aura plus de normes. Les agriculteurs dépenseront donc plus, comprimeront davantage leurs revenus et pollueront davantage. Aliénation capitaliste pure organisée par le Parlement !!
La France a en grande partie la capacité de produire la plupart des denrées alimentaires pour nourrir correctement sa population. Mais il n’y a pas vraiment de souveraineté alimentaire lorsque la production de 43% des terres, soit 12 millions d’hectares, est destinée à l’exportation, tandis que les importations équivalentes à la production de 10 millions d’hectares *. Notre pays exporte le blé payé en fonction des variations de la valeur des prix mondiaux décidés de la Bourse de Chicago, mais il est important de trois quarts des pâtes et de la Semoline consommées par nos concitoyens. Le Lactalis Dairy Group veut collecter de moins en moins de lait en France pour importer du lait en poudre néo-zélandais et du lait brésilien grâce aux accords de libre-échange.
Une loi de l’orientation agricole concernée par les paysans, la rémunération de leur travail, la préservation de la biodiversité et de la santé, tout en luttant sur la souffrance de la précarité alimentaire, aurait prévu de mettre la production agricole et les besoins alimentaires en quantité et en cohérence de qualité. Il débattre de la construction d’un statut d’agriculteur-ouvrant, traiterait les moyens d’installation des jeunes, la rémunération du travail et prendrait en considération les services rendus par la nature. Il ouvrirait le processus d’intégration des paysans dans le schéma général de sécurité sociale et un droit à la retraite qui ne pouvait pas être inférieur au salaire minimum.
Une loi progressiste traiterait de cette aberration capitaliste Qui signifie qu’avant de produire le premier litre de lait, de vin ou du premier kilo de céréales ou de fruits et légumes, le pays des travailleurs doit s’endetter de telle manière qu’il reste un esclave de ces dettes, et donc de la banque, toute sa vie. Aucune disposition pour alléger ces dettes n’est envisagée. Pourquoi serait-il impossible de développer une création monétaire sous contrôle populaire pour en faire un travail de travail rémunérateur?
Une loi progressiste traiterait de l’injustice qui consiste à accorder 51% de l’aide européenne (CAP) à seulement 20% des agriculteurs. Les primes qui sont uniquement destinées à maintenir les prix les plus bas possibles afin de permettre à l’industrie alimentaire et à une grande distribution d’augmenter leurs marges bénéficiaires.
Une loi progressiste traiterait des prix de base de la production Dans le cadre des organismes européens afin de rémunérer un travail paysanne qui est de plus en plus qualifié, en préservant l’agriculture non industrielle valorisant les territoires et la nature.
Plutôt que de rester dépendant des intrants chimiques à un prix élevé, il serait plus judicieux, plus efficace, moins cher et moins polluant pour améliorer l’abondance des ressources naturelles renouvelables et gratuites. Le soleil permet la photosynthèse. En fixant l’azote de l’air, les légumineuses permettent la production de protéines végétales. Le sous-sol contient un certain nombre de minéraux qui, en se libérant, favorisent la fertilisation du sol. Les versets terrestres sont à l’avance, travaillent humus, permettent la circulation de l’eau et la transpiration des plantes est essentielle pour l’absorption du dioxyde de carbone. Le carbone contenu dans l’air permet la synthèse des glucides et des lipides. Les abeilles pollinisent et permettent les cultures. Les haies ont un rôle fertilisant et protéger les cultures éoliennes, limitent l’érosion du sol et sont les maisons d’innombrables insectes utiles pour la biodiversité. L’agroforesterie permet la capture de dioxyde de carbone, les minéraux en profondeur du sol, héberge des champignons qui, eux aussi, sont des extracteurs minéraux qu’ils restaurent aux sols.
Il s’agit donc d’un changement agroécologique combiné à la formation, au développement de la recherche et à l’installation de centaines de milliers de jeunes agriculteurs sur des unités de production de taille humaine, entourés de services publics ruraux, qu’une loi sur l’orientation agricole devrait encourager, préparer, réussir. Une loi valorisant une alliance entre l’œuvre paysanne et les valeurs d’utilisation des biens communs mondiaux.
Dans le cadre de «pouvoir vivre» paysan, une loi progressiste se concentrerait sur le «pouvoir de mieux vivre» de tous, En appliquant un vrai droit à la nourriture contre la précarité alimentaire. Le transfert vers une production agricole et alimentaire durable, avec une grande santé, des qualités nutritionnelles et environnementales, intégrerait le processus de mise en place d’une sécurité sociale en tant que projet national et social. Une telle transition pourrait bénéficier des 53,6 milliards d’euros par an ** destinés à soutenir les acteurs du système alimentaire actuel, auxquels sont des économies supplémentaires sur les soins de santé qui génèrent des pathologies causées par une mauvaise alimentation.
Nous pouvons sans attendre de jeter les fondations de ce communisme vivant.
L’agro-écologie n’est pas punitive. C’est la condition pour sauver les ruralités, la santé, la biodiversité et le climat. Il est lié à la possibilité pour les travailleurs terrestres, les chercheurs, les employés de l’industrie alimentaire et tous les citoyens pour conquérir la maîtrise, travailler sur le travail et la production. Loin d’une plus grande intégration de la production agricole et de la consommation alimentaire en ultra-espace comme cette loi le souhaite, il appelle les chemins d’un suivi. Ceux de l’humanité.
* Rapport de la Terre des Links Movement, « Propriété des terres agricoles », février 2025.
** Institut de l’économie pour le climat (I4CE-institut for climate economics), rapport 2023.
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