Nouméa en proie à une deuxième nuit de violences
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Dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 mai, les opposants à la réforme constitutionnelle ont affronté la police et causé de nombreux dégâts dans la capitale de la Nouvelle-Calédonie. Les prisonniers ont réussi à s’échapper du centre pénitentiaire et un couvre-feu a été imposé.
Un gymnase à Nouvelle Calédonie a été complètement détruit par les flammes. Pour la deuxième nuit consécutive et malgré le couvre-feu, Nouméa est en feu. Des heurts ont eu lieu entre la police et des manifestants, parfois lourdement armés, dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 mai. Un véhicule blindé des unités de gendarmerie est intervenu. Les habitants vivent dans l’anxiété. Profitant du chaos qui régnait sur l’île, des prisonniers se sont mutinés à la prison de Nouméa. Une vingtaine de détenus ont réussi à sortir des cellules. Le Raid a dû intervenir pour rétablir le calme.
La veille au soir, le face-à-face avait déjà été tendu. Certains manifestants ont tiré à balles réelles. Bilan : 70 gendarmes et policiers blessés, de nombreuses voitures incendiées, des maisons et commerces incendiés et des véhicules utilisés comme béliers. Les dégâts sur l’île sont considérables. Un couvre-feu a été imposé après les violences.