Nottingham Forest s’impose à Wolverhampton et revient à hauteur d’Arsenal, deuxième de Premier League

Nottingham Forest est la seule équipe à avoir battu Liverpool cette saison (1-0, à Anfield, le 14 septembre), les Reds ayant disputé 28 matches, dont 19 en Premier League. Où les hommes de Nuno Espirito Santo ont engrangé avec autorité un sixième succès de rang (3-0), à Wolverhampton ce lundi, qui leur permet de consolider leur étonnante troisième place et de revenir à hauteur du deuxième, Arsenal, à six longueurs du leader, le LFC, qui compte un match en retard.

Mais le rêve de refaire le coup historique de Leicester, sacré champion contre toute attente en 2015-2016, reste donc envisageable pour cette incroyable équipe de Forest, qui avait arraché in extremis son maintien en terminant 17e la saison dernière après sa 16e place de 2022-2023, lors de sa remontée dans l’élite.

En attendant, Nottingham n’a pas tremblé chez des Wolves bien trop tendres, toujours 17es, et qui possèdent la pire défense du Championnat anglais cette saison avec 45 buts concédés. Ils ont ainsi plus que jamais besoin d’Emmanuel Agbadou, le défenseur central international ivoirien acquis auprès de Reims pour 20 M€ (plus 2 M€ de bonus), dont la signature jusqu’en juin 2029 sera officialisée dans les prochaines heures.

Chris Wood n’en finit pas d’épater

Forest, solide et implacable, a aligné une quatrième rencontre de Premier League sans encaisser de but. Et une sixième victoire, dont quatre à l’extérieur. Et ce, grâce au quatrième but de la saison de Morgan Gibbs-White, servi par Anthony Elanga (7e), ainsi qu’au premier de l’attaquant nigérian Taiwo Awoniyi, entré à la 88e minute et buteur dans le temps additionnel (90e + 4) sur un service idéal de James Ward-Prowse, entré au même moment.

Mais aussi et surtout grâce au douzième but de l’épatant et imposant avant-centre international néo-zélandais Chris Wood (33 ans, 78 sélections, 36 buts), plein de sang-froid pour conclure du droit sur un centre en retrait parfait de Chris Hudson-Odoi qui avait réussi une accélération dévastatrice sur le côté gauche (44e).