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Notre rhum est-il toujours guyanais ?

Notre rhum est-il toujours guyanais ?

Du champ de canne à la bouteille de rhum, un processus rigoureusement orchestré est mis en œuvre pour produire l’emblématique Belle Cabresse. La nouvelle direction de la distillerie du Saint-Maurice, récemment rachetée par le groupe Bernard Hayot, mise sur de nouveaux projets pour développer son activité. Reportage in situ.

Les champs de canne ne bordent pas les routes guyanaises… Et pourtant ils le sont, mais il faut les chercher ! On les retrouve, bien cachés, le long de certains sentiers de l’ouest de la Guyane : Chemin Paul-Isnard, Plateau des Mines, Route de Mana. C’est ici qu’est coupée la canne utilisée par la distillerie Saint-Maurice, située à Saint-Laurent du Maroni. C’est la seule usine de rhum de Guyane.

C’est à bord d’un pick-up que nous rejoignons l’un de ces champs. Celui-ci est tout neuf. Les cannes y ont été plantées il y a moins de dix mois, mais elles mesurent déjà plus de 2,50 m de haut. Ils serviront à la prochaine campagne de récolte qui dure généralement d’août à mars.

Le nouveau champ de canne à sucre de la distillerie Saint-Maurice. Seuls 20 hectares, sur les 179 hectares récemment achetés, ont été plantés. • GT

Ce terrain de 20 hectares, bien exposé au soleil, a une particularité. Contrairement aux autres champs utilisés par le producteur du Belle Cabressela rhumerie guyanaise en est propriétaire. Ce sont même les 20 premiers hectares plantés parmi les 179 ha récemment achetés par la rhumerie. Le projet est…

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