LLe 7 octobre 2023, un nouveau chapitre dramatique s’ouvre dans l’histoire des affrontements violents entre Palestiniens et Israéliens, déclenchant la guerre la plus dévastatrice de l’histoire de ces deux peuples. Aujourd’hui, un an après ce jour tragique, des milliers, trop nombreux, ont été tués des deux côtés.
La bande de Gaza a été détruite et la plupart de ses habitants sont redevenus réfugiés. Il y a désormais près de 2 millions de Gazaouis sans abri (selon l’ONU). Plus de 200 000 Israéliens (selon les autorités de Tel Aviv) sont également des réfugiés internes, contraints de quitter leurs maisons détruites, incendiées ou vulnérables.
Nous ne nous connaissions pas auparavant, lorsque nous occupions tous deux des postes officiels au service de nos peuples respectifs. Nos chemins professionnels ne s’étaient pas croisés jusqu’à présent. Nous avons tous deux cherché un partenaire de l’autre côté, dans le respect mutuel, dans le but de mettre fin à la guerre à Gaza, de reprendre les négociations entre Israël et l’Autorité palestinienne et de parvenir à un accord pour mettre fin à ce violent conflit entre nos deux peuples.
Déterminer la meilleure voie stratégique
Nous savons que cela conduira à la création d’un front d’États modérés dans la région, comprenant l’Arabie saoudite et d’autres pays musulmans, aux côtés de l’État d’Israël et de l’État de Palestine, rendant notre région plus stable, plus sûre et plus prospère pour tous. ses habitants.
Dans nos sociétés, en Israël et en Palestine, il est malheureusement trop courant d’ostraciser et de disqualifier tout homme politique qui s’écarte du consensus confortable, par la moquerie et la critique extrême. En temps de guerre, le consensus se rassemble autour du drapeau, et tout écart par rapport au soutien absolu à l’effort de guerre est considéré comme une trahison.
Avancer vers un changement radical de cap est considéré comme une capitulation, comme une victoire de l’autre camp. Mais le véritable test du leadership n’est pas de suivre l’opinion publique, ni de guider ses paroles par des sondages, mais plutôt de déterminer la meilleure voie stratégique pour l’avenir de sa nation et de la présenter avec audace et sans crainte.
Nous, deux anciens dirigeants qui ont fidèlement servi notre peuple pendant des décennies, nous sommes réunis autour d’une vision commune et d’une proposition qui remet en question notre réalité tragique et a le potentiel de changer nos nations, notre région et même le monde.
Il vous reste 54,61% de cet article à lire. Le reste est réservé aux abonnés.