« Notre attaque n’est pas une vengeance », affirme un soldat ukrainien qui a participé à l’offensive dans la région de Koursk

Dans le nord de l’Ukraine, sur la route qui mène directement à la Russie, on peut voir des camions blindés, des 4×4 et un va-et-vient de véhicules militaires. Tous portent la même inscription : un triangle, symbole de l’opération ukrainienne sur le territoire russe. Alors que les journalistes tentent de s’approcher de la frontière, des militaires leur barrent la route en leur expliquant qu’il s’agit d’une zone de combat. L’Ukraine mène ses opérations à l’abri des caméras, le but étant de ne donner aucune information tactique à la Russie afin de conserver l’avantage.

Pour parler aux soldats, les journalistes sont contraints d’emprunter des routes parallèles. A 2 km de la frontière, ils rencontrent Sacha, un soldat qui a participé à l’incursion ukrainienne en Russie. Il dit ne pas avoir le droit de parler. Parcourir cette route est aussi une façon de comprendre la dureté des combats, et de rencontrer des soldats blessés.