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Note de la France maintenue à AA- par l’agence Fitch : « confiance toujours solide » dans le pays, selon Pierre Moscovici : Actualités

Note de la France maintenue à AA- par l’agence Fitch : « confiance toujours solide » dans le pays, selon Pierre Moscovici : Actualités

Le premier président de la Cour des comptes s’est exprimé au micro du « Grand Jury RTL – Le Figaro – Public Sénat – M6 », le 13 octobre, sur la décision de l’agence de notation Fitch de maintenir la note de la France à AA- . « Nous ne sommes pas en faillite », a-t-il réagi.

Vendredi, comme le souligne RTL, l’agence de notation Fitch a maintenu la note de la France à AA-, l’équivalent de 17/20 avec une « perspective négative ». Pour Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, cette notation « dit plusieurs choses« C’est d’abord, selon lui, la manifestation d’un « la confiance reste forte en France ». Et d’assurer : « Contrairement à ce que disent certains, comme François Fillon parlant d’une France en faillite, nous ne sommes pas la Grèce. Nous ne sommes pas en faillite« .

« Un effort nécessaire »

Pierre Moscovici invite cependant à ne pas faire preuve de trop d’enthousiasme, surtout après la présentation d’un budget 2025 laissant présager une période de rigueur. Pour contenir l’envolée du déficit public, le gouvernement entend réaliser 60 milliards d’euros d’économies et pour y parvenir, serrer beaucoup de vis. Ce qui pourrait expliquer le « moins » de la note AA-, indiquant que l’agence Fitch est susceptible de dégrader cette note. « Les risques en matière de politique budgétaire ont augmenté depuis notre dernier examen», explique l’agence, dont la précédente note remontait à avril dernier. Pierre Moscovici confirme : «Les gens commencent à nous regarder et à nous poser des questions, en nous demandant si notre signature sera aussi forte à l’avenir.« . Il lance un avertissement: « Si les marchés commencent à nous regarder avec plus de méfiance, il y aura des prises de risques, cela coûtera de plus en plus cher (…) il pourrait y avoir un effet boule de neige. C’est pourquoi cet effort (budgétaire) est nécessaire« .

Enfin, il apparaît essentiel que le président de la Cour des comptes se penche sur la gestion du budget 2024 : «En mai, nous ferons une analyse extrêmement précise de ce qui s’est passé en 2024. Il y a une vérité à établir, il y a des faits à montrer, des processus à explorer.« . Selon lui, il n’est pas exclu que « Le Parlement décide d’aller plus vite » par le biais d’une commission d’enquête.

publié le 13 octobre à 15h12, Sabrina Guintini, 6Médias

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