Enquête
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« Libération » publie de nouveaux éléments démontrant que l’actuel président du parti d’extrême droite a falsifié de fausses preuves pour se disculper dans l’affaire des adjoints fictifs du RN.
L’actuel président du RN, Jordan Bardella, a-t-il falsifié près de 1 500 pages de documents pour dissimuler le poste fictif qu’il occupait en 2015 au Parlement européen ? Après de premières révélations, publiées en septembre, Libérer a eu accès à de nouveaux documents, bien plus nombreux et toujours aussi incriminants pour Bardella, qui n’est cependant pas concerné par le procès en cours visant le RN et nombre de ses cadres, dont Marine Le Pen.
Ces 1 500 pages ne sont pas du genre de faux qu’on bricole sur un coin de table : imprimé, le dossier fait 12 cm d’épaisseur et pèse environ 5 kilos. Il s’agit, pour l’essentiel, d’une revue de presse, classée en 18 chapitres, sur autant de semaines, de mi-février à juin 2015, signée à chaque fois par Jordan Bardella.
Vous pouvez y lire « revue de presse pour JF Jalkh »le nom du député européen auquel Bardella était attaché, à l’époque où il était censé travailler pour lui. Ce qu’il n’a apparemment jamais fait. Ou plus tard… Les faux documents consultés par Libérer n’ont pas été réalisées en 2015, alors que le jeune homme était alors sous contrat, mais plus de deux ans plus tard, en 2017, pour attester a posteriori, et faussement, de son prétendu travail.
A l’époque, l’enquête de la justice sur les assistants parlementaires