nos conseils pour réduire votre impôt 2024 grâce à vos versements 2023
La déduction de paiements volontaires
Si vous avez souscrit à un PER individuel, vous pouvez déduire de vos impôts les sommes que vous y versez volontairement. C’est un première méthode d’optimisation fiscale.
Cette déduction s’applique également aux anciens produits d’épargne, non encore convertis en PER. Concernant le PER entreprise, donner droit à déduction uniquement paiements volontairesce qui exclut donc les paiements obligatoires de l’employeur.
Toutefois, les contribuables ne peuvent déduire leurs versements que jusqu’à un certain plafond, qui est différent pour les salariés et les non-salariés.
Pour les salariés, le plafond retenu est celui qui apparaît le plus avantageux entre :
- 10 % du revenu imposable pour 2023, à hauteur de 35 194 euros.
- Soit 10 % du plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS), fixé à 4 399 euros en 2023.
Pour les non-salariés, le choix se fera entre :
- 10 % du bénéfice imposable, dans la limite de 37 094 euros.
- Soit 10 % du PASS 2024, soit 4 637 euros, si cette option est plus favorable.
Les souscripteurs ayant renoncé volontairement à cet avantage fiscal au moment des versements ne peuvent donc pas bénéficier de cette déduction. Mais, à la sortie du plan, la part du capital correspondant à ces versements non déduits sera exonérée d’impôt.
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Une fiscalité plus attractive à la sortie
En principe, le PER a pour but de rassembler du capital qui, quand viendra la retraite, permettra compléter un revenu qui subit souvent une baisse notable. Il est donc logique que cette somme ne soit disponible qu’au moment de la retraite.
Une disposition qui gêne certains abonnés, même s’ils peuvent bénéficier de certains cas de déblocage anticipé.
Or, ils ne perdent rien à attendre, bien au contraire. Certes, en quittant le régime, qui n’est pas imposé à l’entrée, ils paieront des impôts. Mais il est probable qu’en raison de revenus inférieurs à ceux de la vie active, cette pression fiscale soit plus légère. Ce qui représente une deuxième astuce pour réduire vos impôts.
Si, en 2023, vous décidez de faire une sortie de capitaux, il convient toutefois d’éviter de retirer la somme totale, si elle est très importante. Une opération qui pourrait amener le contribuable à dépenser, en 2024, dans une tranche d’imposition supérieure. Pour éviter un tel inconvénient, mieux vaut prévoir des rachats successifs, étalés dans le temps.
Jouez sur le plafond de déduction
Nous avons vu que les déductions sur les versements volontaires effectués sur un PER étaient plafonnées. Mais que se passe-t-il si les paiements n’arrivent pas ?
Dans ce cas, le solde non utilisé de ce plafond est reportable sur les 3 années suivantes. Voici une nouvelle astuce pour réduire votre impôt 2024. En effet, si vous n’avez effectué aucun versement en 2020, 2021 et 2022, soit depuis 3 ans, vous pouvez déduire, sur les versements effectués en 2023, un montant trois fois supérieur. Vous paierez donc moins d’impôts en 2024.
Par ailleurs, si ces versements sont bien soumis au plafond prévu dans le cadre de l’épargne retraite, ils ne sont pas soumis à un autre plafond, celui des niches fiscales.
Créé en 2009, ce plafond des niches fiscales est actuellement fixé à 10 000 euros. Considérées comme des dépenses déductibles, les versements sur le PER donnant droit à déduction fiscale ne font donc pas partie des avantages fiscaux soumis à ce plafond global de tax Shelters.
Le souscripteur d’un PER peut donc effectuer des versements déductibles volontaires au-dessus de ce plafond.
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Et si vous ouvriez un PER pour un enfant mineur ?
Jusqu’au 1er janvier 2024, il existait une autre astuce pour réduire ses impôts grâce au PER. En effet, il était possible d’ouvrir un PER au nom d’un enfant mineur.
Dans le cas présent, les versements volontaires effectués à ce régime ont permis de relever le plafond auquel sont soumis les versements déductibles. Par ailleurs, comme dans un PER classique, il était possible de reporter le solde non utilisé sur les 3 années suivantes, à la seule condition que l’enfant titulaire du plan soit âgé d’au moins 4 ans.
Cependant, l’ouverture d’un PER pour un mineur a été supprimée par la loi de finances pour 2024. Les dispositions de cette loi, promulguée le 29 décembre 2023, sont entrées en vigueur le 1er janvier 2024.
La loi n’autorise pas non plus les paiements sur les PER existants. Quant aux sommes versées au régime, ils sont bloqués jusqu’à ce que l’enfant atteigne la majorité.
Cependant, il est possible de clôturer le plan et de transférer le crédit vers un nouveau produit, le Plan d’économies futures pour le climat (PEAC). Les souscripteurs à un PER au nom de leur enfant mineur pourront toutefois réduire leurs impôts en 2024. En effet, ce nouveau plan bénéficie d’une fiscalité avantageuse, puisque les plus-values générées sont défiscalisées.