Nord-Coréens à Koursk, torture en Russie… Le point sur la nuit
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Nord-Coréens à Koursk, torture en Russie… Le point sur la nuit

Nord-Coréens à Koursk, torture en Russie… Le point sur la nuit

Washington dit avoir détecté un « petit nombre » de soldats nord-coréens dans la région de Koursk, non loin de la frontière avec l’Ukraine. « Deux mille » d’autres combattants seraient sur le point de les rejoindre.

À Kiev, une attaque de drone russe a blessé neuf personnes et provoqué un incendie rapidement éteint par les services d’urgence ukrainiens.

Le rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme a soumis mardi un rapport montrant une « généralisation » du recours à la torture comme moyen de répression.

On fait le point sur les événements qui ont marqué ces dernières heures.

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Un « petit nombre » de soldats nord-coréens à Koursk selon le Pentagone

Les États-Unis ont indiqué mardi avoir détecté un « petit nombre » de soldats nord-coréens dans la région russe de Koursk, frontalière avec l’Ukraine. Il s’agit de la première confirmation par Washington d’un déploiement militaire nord-coréen dans la région, où les forces ukrainiennes mènent une offensive depuis août et contrôlent plusieurs centaines de km2 de territoire russe.

Il y a « Des indications indiquent qu’un petit nombre d’entre eux se trouvent déjà dans la région de Koursk, et environ deux mille autres » sur le point d’arriver, a déclaré le porte-parole du Pentagone, le général Pat Ryder, lors d’un point de presse. « Nous craignons qu’ils aient l’intention d’utiliser ces forces dans le combat contre les Ukrainiens, ou qu’ils soutiennent au minimum des opérations de combat contre les Ukrainiens dans la région de Koursk », a ajouté le porte-parole.

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Neuf blessés dans une attaque de drone à Kyiv

Neuf personnes ont été blessées dans la nuit de mardi à mercredi à Kiev lors d’une attaque de drone russe. « Après une attaque de drone, un incendie s’est déclaré aux deuxième et troisième étages d’un immeuble de neuf étages » dans le district de Solomianskiï (ouest), ont indiqué les services d’urgence ukrainiens dans un communiqué publié sur Telegram.

Selon cette source, le feu, « sur une superficie de 40m² »fut rapidement  » éteint « , comme dans un autre bâtiment endommagé. En tout, « neuf personnes ont été blessées » et d’autres ont été évacués, ont indiqué les services d’urgence. Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a précisé sur Telegram qu’une fillette de 11 ans avait été blessée dans cette attaque, à l’automne. « Débris de drones ».

Le ministère russe de la Défense a pour sa part fait état de 23 drones ukrainiens interceptés au-dessus du territoire russe dans la nuit de mardi à mercredi.

Un expert de l’ONU dénonce la « généralisation » de la torture en Russie

L’invasion russe de l’Ukraine en 2022 a entraîné une « généralisation » torturer comme « moyens de répression » en Russie, où la pratique était déjà « enraciné » depuis des décennies, déplore le rapport d’un expert de l’ONU présenté mardi.

 » Évidemment « , répression ou torture « a existé au cours des 30 dernières années, ce n’est pas un phénomène nouveau en Russie », a commenté Mariana Katzarova, rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Russie, lors d’une conférence de presse.

« Mais maintenant, après l’invasion à grande échelle (de l’Ukraine), c’est devenu une stratégie concertée, un outil pour étouffer l’espace civique, pour faire taire les opposants à la guerre ou les dissidents, quiconque n’est pas d’accord avec les politiques et les autorités russes » sur l’Ukraine, a-t-elle ajouté.

Son nouveau rapport présenté mardi devant l’Assemblée générale de l’ONU considère que la torture est devenue un outil de répression « à l’intérieur du pays et agression à l’extérieur ».

Le document mentionne notamment un « torture psychologique » dit Shizo, « cellule disciplinaire individuelle » où sont placés certains opposants à l’isolement, comme Alexeï Navalny décédé en prison en février 2024, ou au bannissement dans les services psychiatriques.

Recomptage partiel des votes en Géorgie après des accusations de fraude

La Commission électorale de Géorgie a annoncé mardi un recomptage dans 14% des bureaux de vote, après que l’opposition pro-européenne a accusé de fraude le parti au pouvoir, qui a revendiqué la victoire aux législatives de samedi.

Depuis samedi soir, l’Union européenne, les Etats-Unis et les observateurs internationaux dénoncent « pressions » pendant le vote. L’opposition juge l’élection « volé » et refuse de reconnaître les résultats. Dans ce contexte, un nouveau décompte partiel des voix a dû être organisé dans la journée. Autorités géorgiennes « procédera à un recomptage des votes dans cinq bureaux de vote sélectionnés au hasard dans chaque circonscription », a annoncé la Commission électorale.

A l’appel de l’opposition et de la présidente géorgienne pro-européenne Salomé Zourabichvili, en rupture avec le gouvernement, des dizaines de milliers de Géorgiens ont manifesté pacifiquement lundi soir à Tbilissi, pour dénoncer le résultat des élections législatives. Dans un entretien à l’AFP, Salomé Zourabichvili avait dénoncé quelques heures plus tôt des méthodes de fraude : sophistiqué », semblable, selon elle, à ce qui se pratique en Russie.

Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a rejeté « accusations infondées » et a réfuté toute ingérence de son pays dans le processus électoral.

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