« Non, je ne vais pas changer » : Pep Guardiola tient bon malgré la série de défaites de Manchester City (Man. City)
Il avait un message à transmettre. Lundi, Pep Guardiola, habituellement habitué aux réponses courtes, s’est lancé dans un monologue de trois minutes, au début de la conférence de presse qu’il a donnée à la veille de la réception de Feyernoord. Il faut dire que son discours était particulièrement attendu, puisqu’il vient de subir une série, inédite pour lui, de cinq défaites de suite toutes compétitions confondues, ponctuée par un désastre à domicile samedi contre Tottenham (0-4).
Lors de sa tirade, le Catalan a insisté sur le fait qu’il ne s’éloignerait pas des principes de jeu et de gestion qui ont porté City au firmament (18 titres remportés depuis son arrivée en 2016) : « Non, je ne vais pas changer. Nous faisons confiance à notre méthode et à nos fondamentaux. »
Par ailleurs, alors que de nombreux cadres évoluent à un niveau inquiétant (Phil Foden, Kyle Walker, Ilkay Gündogan…), Guardiola a refusé de blâmer publiquement ses joueurs : « Parfois, après une défaite, je crie après l’équipe et le lendemain matin, en buvant mon café, je me demande : « mais pourquoi j’ai fait ça ? Détendez-vous, cool. Il faut rester froid. »
La sérénité affichée par le technicien de 53 ans est corrélée à son analyse de la mauvaise situation actuelle, qui s’explique selon lui en grande partie par la litanie de blessures qui frappent son effectif, puisque Rodri, Oscar Bobb et Mateo Kovacic seront absents. contre à Feyernoord, tandis que Ruben Dias, Jérémy Doku et John Stones (qui ne s’est pas entraîné) restent dubitatifs. « Vous pouvez gérer (l’absence de) un ou deux joueurs, mais pas quatre ou cinq à des postes clés »a ainsi lancé Guardiola, qui devrait malgré tout pouvoir titulariser Kevin De Bruyne, qui n’a plus débuté un match depuis le 18 septembre (0-0 contre l’Inter) après avoir été touché à l’aine.
Le Belge de 33 ans s’est également présenté devant les médias lundi. » Je ne sais pas « a répondu le meneur de jeu, lorsqu’on lui a demandé s’il allait rester à City, où il est sous contrat jusqu’en juin : «Je ne suis pas obsédé par cette question. » Alors que le long feuilleton médiatique de la prolongation de Guardiola vient de se terminer, avec l’annonce jeudi de sa prolongation jusqu’en 2027, ce sont désormais les conjectures autour de l’avenir de De Bruyne qui risquent de parasiter l’actualité de City. Et les stratégies de communication de son manager.