Nouveau record de fréquentation. « C’est l’édition de tous les records », se réjouit Jo Bernard, directeur de la Régie scène, qui organise la Fête du bruit à Landerneau. Il sort sa calculette : « 54 000 entrées payantes, 3 900 festivaliers invités, des partenaires, des techniciens et 720 bénévoles par jour. Ça nous fait 60 060, c’est exact. » La jauge fixée par la préfecture était de 21 000 personnes par jour.
« Le Covid est passé depuis longtemps », constate l’organisateur, qui en est à sa troisième édition d’affilée avec une fréquentation complète. « On ne veut pas grossir davantage », assure Jo Bernard. « C’est confortable et il faut que ça reste comme ça. » La taille du site avait déjà été augmentée pour cette quinzième édition, il atteint sa taille critique.
Une facture de sécurité presque triplée
Pour mieux répartir le public, très souvent entassé devant la scène, un cinquième écran a été installé au niveau de la régie pour permettre aux festivaliers de se positionner plus loin sans rater une miette du show. Mais si la capacité ne peut pas augmenter, pourquoi pas une journée supplémentaire, pense Jo Bernard. « Si on a une grosse opportunité, comme avoir The Cure ou Depeche Mode, on pourrait les programmer en première partie le jeudi ou en clôture le lundi », explique le patron de Régie Scène, qui indique disposer d’un budget artiste de 1,5 million d’euros.
L’organisateur s’étonne toutefois d’avoir vu sa facture du SOI, le service de sécurité indemnisé, la somme à verser à l’Etat pour dépêcher un nombre suffisant de forces de l’ordre pour sécuriser les abords du festival, plus que doubler. « On passe de 6 000 euros en 2023 à 15 000 euros en 2024. » Rien de notable à signaler sur le plan sécuritaire, l’édition semble avoir été plutôt paisible, ce que confirment aussi les pompiers. « L’activité est très calme depuis le début du festival », assurent-ils au Télégramme. Il y a eu au moins une dizaine d’interventions.