Niniashvili et Maqala MVP, un LOU éblouissant, Vannes n'y arrive pas, Jonathan Davies abandonne : échos du week-end. - Quinze Ovale
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Niniashvili et Maqala MVP, un LOU éblouissant, Vannes n’y arrive pas, Jonathan Davies abandonne : échos du week-end. – Quinze Ovale

Niniashvili et Maqala MVP, un LOU éblouissant, Vannes n’y arrive pas, Jonathan Davies abandonne : échos du week-end. – Quinze Ovale

Face à un stade français sans solution et inquietle LOU s’est confirmé comme un sérieux prétendant aux phases finales en s’imposant largement. Davit Niniashvili a éclaboussé son jeu de classe tout comme Sireli Maqala, qui a permis à Bayonne de vaincre la malédiction d’Anoeta. Le RC Vannes, malgré un match encourageant, n’y parvient toujours pas. Voici les échos du week-end.

Niniashvili sur un nuage

Il faudra compter sur le LOU cette saison. Ce dimanche soir, Les Rhodaniens ont relevé la tête, après une défaite à La Rochelle le week-end précédent. Lors de la réception du Stade Français, les partenaires de Léo Berdeu ne se sont pas retenus, s’imposant largement (35-3), cinq essais au passage. Brillant, Lyon, à l’image de son début de saison, s’est appuyé sur un jeu d’attaque fluidemais aussi sur une mêlée dominante et surtout, des individus au dessus des autres.

Parmi ceux-ci ? Baptiste Couilloud évidemment. Le demi de mêlée continue sa moisson d’essais, 5 en 6 jours, en marquant hier sur le terrain de Gerland, un doublé en l’espace de six minutes. Mais s’il fallait mettre en avant un homme, notre choix se porterait naturellement sur Davit Niniashvili. Titulaire en défense et alors qu’il rejoindra le Stade Rochelais en juin prochain, le virevoltant géorgien a une nouvelle fois prouvé, qu’il était l’un des meilleurs joueurs de la planète à son poste. C’est lui qui fut à l’origine du premier essai, brisant la défense parisienne avant de servir Monty Ioane, puis Baptiste Couilloud. Toujours bien placé dans le troisième rideau, il n’a jamais cessé de semer la zizanie dès qu’il touchait le ballon et était bon dans le jeu au pied de l’occupation.

Bref, un match complet, comme l’indiquent ses statistiques en fin de match. 116 mètres parcourus ballon en main, 1 centre, 8 défenseurs battus, 18 courses, mais aussi 100% de plaquages ​​réussis. Si vous voulez être pointilleux, il ne manque qu’un seul essai dans votre copie. Mais avec une équipe confiante et de tels facteurs X, le LOU peut s’affirmer comme un véritable prétendant au Brennus cette saison. D’après ce que l’on a vu jusqu’à présent, c’est l’une des équipes les plus fortes avec l’UBB, Toulouse et La Rochelle.

Bayonne brise la malédiction, Maqala le virtuose

Après 10 ans sans victoire à Anoeta, L’Aviron Bayonnais a enfin conjuré le mauvais sort et de manière géniale. Les Basques ont écrasé des Rochelais apathiques, à l’opposé de leurs récentes sorties (37-7). Inquiétants en début de saison, les Ciel et Blanc ont retrouvé de l’élan sur les deux derniers matches, soutenus par des cadres de retour et confiants. Les Carrerra, Segond, Callandret et Tuilagi ont brillé sur la pelouse de Saint-Sébastien. Mais au milieu d’une ligne d’attaque brûlante, c’est Sireli Maqala qui a émerveillé le public d’Anoeta. Convoité par les grandes équipes du Top 14, le Fidjien a prolongé il y a quelques jours son aventure dans la cité bayonnaise. Pour le plus grand plaisir des supporters.

Le centre de 24 ans est peut-être le meilleur treize du Top 14 à l’heure où nous rédigeons ces lignes. Samedi, il a continué à faire avancer son équipe avec ses inspirations brillantes, ou ses courses déroutantes. Véritable virtuose de ce jeu, il est notamment au départ d’une action de folie qu’il conclura lui-même par un essai. Il jouera d’abord en défense maritime sur quarante mètres, avant de servir de chistera à son ailier. A deux reprises dans le relais, il a terminé cet interminable enchaînement dans le but, résistant au retour de Dillyn Leyds. Si sa main semble en touche au moment du touché, le test sera finalement validé. En tout cas, en comptant un tel phénomène dans ses rangs, entouré de Manu Tuilagi ou Santiago Carrerras, l’Aviron peut espérer des jours bien meilleurs, loin du début de saison poussif qu’il nous avait offert jusqu’ici.

Vannes n’y arrive pas

Comme cela doit être dur moralement pour le RC Vannes. En déplacement à Montpellier, dans un choc de joueurs mal classés, les Bretons, une nouvelle fois, a montré un visage attrayantà l’image de ses matches de début de saison. Cependant, une fois de plus, la pièce est tombée du mauvais côté. Après le match à Paris, la réception du Racing ou ce déplacement au MHR, c’est une nouvelle défaite frustrante. Et si le contenu reste prometteur, le résultat est implacable et les Vannais sont toujours coincés à la dernière place du championnat. Il va falloir glaner rapidement la réussite, sinon on risque de finir par abandonner, résigné face à ce manque de réussite.

Au Stade GGL, les protégés de Jean-Noël Spitzer ont longtemps cru pouvoir remporter leur premier succès à l’extérieur. A 23-24 et à quelques minutes de la fin, les Bretons ont été crucifiés par la botte impeccable de Léo Coly (26-24). Le prochain déplacement à Clermont, en difficulté à l’extérieur, mais solide à domicile, ne sera pas de tout repos. Point positif pour le RCV ? Il n’est toujours pas lâché au classementpuisque le Stade Français n’a que deux longueurs d’avance ou que des clubs comme Perpignan ou Montpellier n’ont que trois points d’avance. Il faudra pour Les Vannais se montrent désormais intraitables chez eux s’ils veulent avoir une chance de se maintenir. Les exemplaires sont prometteurs, il ne reste plus qu’à confirmer avec le planchot.

Au Stade Français, problème de charnière

Méconnaissable, le Stade Français, demi-finaliste l’an dernier et vainqueur des barrages il y a deux saisons, réalise un début d’exercice 2024/2025 cataclysmique. Les raisons sont multiples. Tout en tentant de se tourner vers un nouveau jeu offensif, le club parisien a semble-t-il quelque peu abandonné ce qui faisait sa force les années précédentes. Défense hermétique, conquête impeccable et occupation parfaite.

Lacunes dans la conquête s’explique par la multitude de blesséssurtout en première ligne. Difficile en revanche de comprendre ces erreurs défensives. Le départ de Joris Segonds, certes peu inventif ballon en main, a en revanche fragilisé les Stadistes au niveau des sorties de camp. Les soldats roses manquent désormais de longueur et subissent des attaques répétées de la part des adversaires.

Bref, les problèmes sont nombreux et il va falloir réagir vite. Des problèmes sont également visibles au niveau des charnières. On se répète, mais visiblement la charnière n’est pas la seule responsable de la déroute parisienne depuis septembre. Mais on a encore du mal à comprendre comment le board parisien a pu repartir avec de telles carences dans ce domaine. En neuf, Brad Weber alterne le bon et le moins bon. L’international néo-zélandais excelle dans le rugby en mouvement, rapide et parfois désordonné, mais déjoue lorsqu’il s’agit de mettre en place le jeu. Son pied pose question et ses dégagements sont parfois aléatoires. Il reste toujours et de loin le meilleur à ce poste dans l’équipe. Derrière, Jules Gimbert, malgré toute sa bonne volonté, a montré qu’il ne pouvait pas être numéro 1 dans un club de Top 14. Son match ce dimanche contre Lyon a été une nouvelle fois trop faible. Incapable d’animer ou d’apporter de la vitesse, il était invisible. Louis Foursans, son remplaçant, n’allait guère mieux, sa sortie en ruck est beaucoup trop lenteplus lents encore que ceux de Gimbert. Et si le jeune Motassi ronge son frein, le staff parisien ne semble toujours pas décidé à le lancer dans le grand bain.

Si en première mi-position, Zack Henry et Louis Carbonel ont des qualités, aujourd’hui, elles sont difficiles à voir. Nous sommes un peu durs, sachant qu’il est très difficile de jouer derrière un peloton en retrait. Mais les joueurs doivent élever leur niveau de jeu, sinon ils continueront à jouer cette saison. Le soir du sixième jour, Le Stade Français est treizième et barragisteloin de ses ambitions initiales.

Pour le voyage à Castres, pourquoi ne pas essayer Léo Barré en ouverture. Le jeune latéral a envie de s’installer avec le numéro 15 sur le dos, on le sait. Mais étant donné la situation déjà urgente, et pour le bien du club, il faudrait peut-être essayer de nouvelles choses. Surtout depuis sa rentrée et depuis le début de la saison, Joe Jonas est bien plus convaincant en fond de terrain que l’ancien Massicois. Quoi qu’il arrive, Laurent Labit devra trouver des solutions et vite, sous peine de vivre une saison cauchemardesque.

Jonathan Davies annonce sa retraite

Hormis notre Top 14, Jonathan Davies, légende galloise et mondiale du rugby, vient d’annoncer sa retraite à 36 ans. Le centre des Scarlets, qui a joué à Clermont de 2014 à 2016, a notamment remporté quatre tournois des 6 Nations avec le Pays de Galles (2012, 2013, 2019 et 2021) et a été élu meilleur joueur de la tournée des Lions britanniques et irlandais en 2017. En Nouvelle-Zélande, le Les Lions terminent la série sur un score parfait (1 défaite, 1 victoire, 1 nul). Une page du rugby des années 2010 se tourne.

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