Nikos Aliagas présentera la cérémonie de l’allumage de la flamme olympique en Grèce
VALERIE GACHE / AFP
L’actrice grecque Mary Mina, dans le rôle de la grande prêtresse.
PARIS JOINTS – Un retour aux origines. Près de 100 jours avant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, la flamme olympique sera allumée mardi 16 avril sur le site antique d’Olympie, dans la péninsule du Péloponnèse. La cérémonie traditionnelle retrouve tout son éclat après deux éditions (JO de Tokyo en 2021 et Pékin en 2022) gâchées par la pandémie de Covid-19.
Les Jeux Olympiques étant hérités de la Grèce antique, ce rituel symbolise et honore cet héritage. En effet, la flamme qui brûlait tout au long des Jeux dans l’Antiquité représentait l’idéal de paix et d’unité entre les peuples. Pour présenter la cérémonie, l’animateur phare franco-grec de TF1, Nikos Aliagas, a été choisi. Le journaliste a partagé sur ses réseaux sociaux des images de la répétition de la cérémonie qui a eu lieu ce lundi. Un moment » très émouvant » il a légendé.
La cérémonie aura lieu dans le sanctuaire d’Olympie, devant les ruines vieilles de 2 600 ans du temple d’Héra. Ce rituel dans un tel endroit se fait » avec beaucoup d’humilité »a expliqué Nikos Aliagas à l’AFP. « Les symboles sont importants en Grèce. Nous sommes (…) dans l’universel parce que nous portons quelque chose qui ne nous appartient pas, qui est un héritage”a-t-il ajouté, affirmant qu’il voulait être « un intermédiaire » entre la Grèce et la France.
Laure Manaudou première relayeuse française
Autre point fort du rituel, les « prêtresses » incarnées par de jeunes artistes sélectionnés pour leur physique athlétique semblable aux statues antiques. Cette année encore, les symboles sont nombreux. Comme on peut le voir sur les images ci-dessousles danseurs ont les cheveux tressés et portent des robes fluides à l’effigie de colonnes antiques.
Durant le rituel, le « grande prêtresse » l’actrice grecque Mary Mina, vêtue d’un costume inspiré de l’Antiquité, doit allumer la flamme en pleine journée devant quelque 600 invités, dont le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach, son homologue de l’organisation organisatrice. du comité Tony Estanguet ou encore la maire de Paris Anne Hidalgo.
VALERIE GACHE / AFP
Des prêtresses assistent à la répétition de la cérémonie d’allumage des flammes des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Pour respecter la tradition, le système d’allumage de la flamme implique l’utilisation du soleil et d’un miroir cylindrique parabolique. Un procédé déjà connu des Grecs de l’Antiquité : les rayons du soleil réfléchis dans le récipient libèrent une chaleur intense, créant une flamme. Malgré les prévisions météorologiques qui annoncent une météo imprévisible, tout est prévu pour que l’incendie se déclare.
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L’actrice grecque Mary Mina (à droite) tient le flambeau après l’avoir allumé lors de la répétition de la cérémonie d’allumage de la flamme des Jeux olympiques de Paris 2024.
Mary Mina brandira le flambeau qui sera ensuite porté par le premier relayeur, Stefanos Ntouskos, champion olympique d’aviron aux JO de Tokyo. La nageuse française Laure Manaudou, qui a remporté son premier titre olympique, sur 400 m nage libre, aux Jeux olympiques d’Athènes en 2004, lui succédera en tant que première relayeuse française.
Après la cérémonie grecque, la flamme entamera un vaste voyage qui la mènera jusqu’à l’Acropole, en passant notamment par la Polynésie française, pour arriver à Paris le jour de la cérémonie d’ouverture, le 26 juillet.
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