Adaptée du roman de Fabrice Humbert, « Le monde n’existe pas », la première série d’Erwan Le Duc, se déroule dans une ville du nord de la France. Niels Schneider incarne un journaliste qui revient enquêter dans la ville où il a grandi.
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Dans Le monde n’existe pasDiffusé à partir du 26 septembre sur Arte, Niels Schneider incarne Adam, un journaliste parisien qui convainc son rédacteur en chef de se rendre dans une petite ville du Nord pour enquêter sur le meurtre d’une adolescente. Il ne dit pas à son patron qu’il a grandi dans ce village, et qu’il a reconnu la photo du suspect, un ami d’enfance.
De là, la caméra nous emmènera dans le passé d’Adam, ses années de lycée, sa relation forte avec cet ami, son enquête et ses amours actuelles. Le monde n’existe pas, en quatre épisodes, est l’adaptation du roman de Fabrice Humbert, et c’est parce que c’est plus qu’un thriller que le projet a séduit Niels Schneider.
« C’est un projet qui s’est absolument démarqué. J’aime beaucoup le genre de thriller métaphysique, c’est-à-dire un thriller où il y a une première ligne de lecture qui tient en haleine, où on suit l’enquête, on suit le détective, et en même temps qui suscite beaucoup de questions, une sorte de quête intime, et puis qui parle du monde contemporain, des histoires qu’on se raconte, de ce qu’est une vérité qui se désintègre. Cela donne quelque chose d’étrange : on a l’impression que plus on avance, plus on est dans une sorte de cauchemar éveillé. Et d’ailleurs, je pense que même le spectateur, à un moment donné, peut s’y perdre. »
Musclé, crâne rasé, Niels Schneider est méconnaissable dans la première série réalisée par Erwan Le Duc, ancien journaliste de la Monde. « Avec Erwan, nous voulions une transformation physique, explique l’acteur. Lorsque le personnage revient dans la ville où il a grandi, personne ne le reconnaît, et c’est quelqu’un qui a subi beaucoup de violence dans son enfance et qui s’est construit une sorte de corps, comme une armure. »
Une série qui dépeint aussi la beauté de la France rurale, souvent déserte. Niels Schneider poursuit : « La série se déroule dans une ville où tout ce qui est intellectuel est méprisé, où seule la violence et les rapports de force règnent. Je trouve qu’on ressent vraiment le lieu dans la série : cela m’a fait penser aux films de Bruno Dumont. »
Le monde n’existe pasun thriller atmosphérique et sensible, avec un Niels Schneider impeccable, est disponible sur la plateforme Arte et diffusé sur la chaîne le 26 septembre.
Grb2