« La gravité de la situation actuelle nous impose de changer de stratégie et d’assumer la responsabilité de gouverner », a soutenu l’ancien président dans un entretien au « Figaro ».
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Il croit que « La droite doit assumer la responsabilité de gouverner. » L’ancien président Nicolas Sarkozy appelle les Républicains à œuvrer pour « nommer un Premier ministre de droite »même si le Nouveau Front Populaire est arrivé en tête des élections législatives, dans une interview avec Le FigaroVendredi 30 août.
Nicolas Sarkozy pèse de tout son poids pour faire changer d’avis les dirigeants des Républicains, qui refusent toute coalition ou participation au futur gouvernement. Il propose au contraire un « pacte législatif » incluant des mesures de droite, notamment sur l’immigration et l’emploi. « Je ne comprends pas la position qui consiste à proposer un programme minimum au président de la République, tout en prétendant vouloir rester en dehors de l’équipe gouvernementale qui serait chargée de le mettre en œuvre ! »il s’énerve, convaincu « Que l’on ne change les choses que de l’intérieur ».
Laurent Wauquiez, chef de file du groupe de la Droite républicaine à l’Assemblée, a haussé le ton contre Emmanuel Macron à l’issue de leur deuxième rencontre mercredi à l’Elysée, dans le cadre des discussions sur le prochain gouvernement. « La gravité de la situation actuelle exige un changement de stratégie et la prise en charge de la responsabilité de gouverner »insiste Nicolas Sarkozy, qui reconnaît « une divergence d’approche stratégique » avec le candidat potentiel de la droite à l’élection présidentielle de 2027.
Cet entretien est diffusé au moment où circule le nom de Bernard Cazeneuve pour Matignon. « Ce n’est pas la solution qui me paraît la plus en phase avec le centre de gravité de la politique française, qui est à droite. »Nicolas Sarkozy croit. Interrogé sur les noms de potentiels chefs de gouvernement de droite, il répond que « Si Xavier Bertrand veut jouer son rôle dans la relance de la France et éviter la crise, c’est un bon choix ».