Arthur De Laborde avec l’AFP
modifié à
15h32, 31 août 2024
« J’espère que ma famille politique oeuvrera pour que soit nommé un Premier ministre de droite plutôt que de céder à la facilité de faire nommer une personnalité de gauche », a-t-il déclaré, ajoutant que LR ne courait aucun risque de « dissolution » dans le parti de Macron.
Dans cet entretien, l’ancien chef de l’Etat (2007-2012) pèse de tout son poids pour faire changer d’avis les dirigeants des Républicains qui refusent toute coalition ou participation au futur gouvernement, proposant à la place un « pacte législatif » qui reprendrait des mesures de droite principalement sur l’immigration et le travail.
« Je ne comprends pas la position qui consiste à proposer un programme minimum au président de la République tout en prétendant vouloir rester en dehors de l’équipe gouvernementale qui serait chargée de le mettre en œuvre ! », s’indigne M. Sarkozy, convaincu « que les choses ne peuvent changer que de l’intérieur ».
L’ancien chef de l’Etat s’exprimait après que Laurent Wauquiez, chef de file du groupe de la Droite républicaine à l’Assemblée, a haussé le ton contre Emmanuel Macron à l’issue de leur deuxième rencontre mercredi à l’Elysée dans le cadre des discussions sur le prochain gouvernement.
« La gravité de la situation actuelle exige un changement de stratégie et d’assumer la responsabilité de gouverner », insiste l’ancien chef de l’Etat, qui reconnaît « une divergence d’approche stratégique » avec le potentiel candidat de la droite à la présidentielle de 2027.
« Les Français n’aiment leurs dirigeants politiques que lorsqu’ils pensent qu’ils sont utiles. Il faut être dans l’action », explique-t-il. Dans cet entretien diffusé au moment où circule le nom de Bernard Cazeneuve à Matignon, Nicolas Sarkozy estime que l’ex-PS « porte, peut-être un peu injustement, la tunique d’un hollandisme moribond ».
« Ce n’est pas la solution qui me paraît la plus en phase avec le centre de gravité de la politique française, qui est à droite », estime-t-il. Interrogé sur les noms de potentiels chefs de gouvernement issus de la droite, il répond que « si Xavier Bertrand veut prendre sa part dans la relance de la France et éviter la crise, c’est un bon choix ». « Je ne porterai jamais de jugements négatifs sur les personnes qui veulent s’engager », ajoute-t-il, précisant qu’il existe « d’autres noms ».
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