Nicolas Gestin remporte la médaille d’or en slalom, 4e titre olympique pour la France
Le Tricolore de 24 ans a devancé le Britannique Adam Burgess et le Slovaque Matej Benus.
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Il a tenu bon, et comment ! Deuxième des derniers championnats du monde, le Français Nicolas Gestin a décroché l’or en canoë slalom, lundi 29 juillet, sur le site nautique de Vaires-sur-Marne. En parcourant le parcours imposé en 91″36 sans encourir de pénalité, il a devancé le Britannique Adam Burgess, quintuple médaillé mondial en 96″84 et le Slovaque Matej Benus (97″03), médaillé d’argent aux JO de Tokyo.
Premier après les deux séries des qualifications samedi, vainqueur de la demi-finale lundi, le Tricolore de 24 ans a dominé la compétition pour offrir à la France sa 13e médaille, la quatrième en or. Il inscrit son nom au palmarès du canoë slalom aux côtés des Français Tony Estanguet, triple champion olympique en 2000, 2004 et 2012 et Denis Gargaud Chanut, or à Rio en 2016.
« M’offrir un moment comme celui-là est un moment en or. Je n’aurais pas pu rêver mieux, c’est parfait. C’est très surprenant mais j’étais détendue, sûre de ma force, je voulais profiter de l’instant. Mon moniteur du club m’a dit : « Ces moments t’appartiennent », a réagi au micro de France Télévisions le Breton, qui avait dominé le circuit de la Coupe du monde en 2022.
« J’ai vécu les JO de Tony (Estanguet) quand j’étais petite, tous ces gens m’ont inspirée, m’ont donné envie d’être sur l’eau, mais quand je me suis inscrite à Quimperlé, je n’imaginais pas que je serais championne olympique. On n’en avait jamais eu au club, on n’avait même jamais eu de titulaire en équipe de France, donc c’est inédit. J’ai une belle équipe pour fêter ça, on sait bien faire la fête à Quimperlé », a-t-il ajouté depuis le stade nautique de Vaires-sur-Marne où il a été sacré.
« J’ai vraiment apprécié car le parcours était très dur, il y avait de très belles navigations et on a assisté à un grand moment de sport car Nicolas était monstrueux », a salué Tony Estanguet, « impressionné » au terme d’une compétition dominée par son compatriote. Il n’avait jamais réussi à remporter les quatre manches d’une même édition des Jeux Olympiques.