Condamné à un an de prison, dont six mois fermes sous bracelet électronique pour actes d’agression sexuelle, Nicolas Bedos revient à son procès dans son livre autobiographique « The Thirst for Shame ». Le réalisateur se demande sur la gravité de sa peine, prononcé pendant que le procès de viol Mazan a eu lieu.
Un verdict sans appel
Le fils de Guy Bedos a été condamné à une année d’emprisonnement, dont six mois fermes sous un bracelet électronique, pour avoir mis sa main avec insistance sur la cuisse d’une jeune femme dans une boîte de nuit, et pour un baiser dans le cou déshabillé signalé par un autre plaignant.
À cette phrase s’ajoutent une obligation de soins addictologiques et psychologiques, ainsi que l’enregistrement dans le dossier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes.
Nicolas Bedos n’a pas fait appel de cette décision. Cependant, dans son livre, il se demande la proportionnalité de la sanction. Le magistrat qui l’a jugé a également mentionné le personnage « pédagogique« De cette phrase. Le réalisateur se demande si son procès ne servait pas »faire un exemple« , pour enfin trouver »Le weinstein français« .
« »Ce que je ne remets pas en question, c’est la sanction en un mode de vie, pour être, se comporter qui pourrait provoquer une souffrance« , Il confie néanmoins, reconnaissant sa responsabilité en fait qu’il est accusé.
Une vie à reconstruire
Aujourd’hui, Nicolas Bedos essaie de se reconstruire loin des projecteurs. S’il prétend avoir gardé son cercle d’amis proches, sa carrière professionnelle est à l’arrêt. « »Une actrice m’a même dit: « Je veux faire un film avec vous, mais j’aimerais que vous fassiez une première avant! »« Dit-il.
Le cinéaste a également changé son style de vie. Plus d’alcool et de sorties d’alcool et de nuit. « »Celui qui me rencontrera à Paris après 23 heures n’est pas né!« , dit-il. »Ou c’est un menteur qui travaille chez MediaPart. «
Au-delà de son cas personnel, Nicolas Bedos pose une question fondamentale sur notre temps: « Dans cette société impitoyable, quelle rédemption offrir à ceux qui acceptent leur peine et cherchent à s’améliorer?« Une question qui résonne d’autant plus fortement depuis que sa mère, Joël Bedos, dénonce »Ces personnes à gauche avec des citations qui veulent défendre la dignité des prisonniers mais ne permettent pas la réhabilitation de quelqu’un qui a payé sa dette« .