La justice a parlé. Nicolas Bedos est condamné à un an de prison dont six mois, assorti d’une obligation de soins pour des agressions sexuelles commises sur deux femmes. Absent lors des délibérations, le réalisateur, acquitté des accusations de harcèlement sexuel remontant à 2018, a déjà fait appel de cette décision. Dans cette épreuve, il peut compter sur le soutien indéfectible de sa compagne, Pauline Desmonts, qui s’est exprimée publiquement pour la première fois depuis l’annonce du verdict.
Dans un long message publié sur Instagram, elle dénonce une sanction qu’elle estime être « injuste et inacceptable » et regrette que Nicolas Bedos soit devenu, selon elle, un symbole judiciaire. « On ne répare pas une injustice en en commettant une autre, écrit la maman de la petite Joséphine (10 mois). Respecter la loi, oui, punir injustement un homme pour en faire un symbole, ça s’appelle de la tyrannie« . Pauline Desmonts poursuit : « C’est la première fois dans l’histoire de la justice française qu’un juge condamne un homme (n’ayant jamais eu une condamnation de cette nature) à la prison pour comportement inapproprié en boîte de nuit.« .
« La peur devient un moyen de contrôle »
« N’en déplaise à certains », la compagne de Nicolas Bedos estime que « Appliquer la peine maximale, ce n’est pas appliquer la loi, en ignorant le contexte, la nature, la gravité et la matérialité des faits. » « La terreur est définie comme une période pendant laquelle un gouvernement ou un groupe minoritaire impose sa domination par la violence, l’intimidation et la répression systémique. Où la peur devient un moyen de contrôle, obligeant les populations à se soumettre », écrit Pauline Desmonts.
» Les conséquences pour un peuple sont nombreuses et laissent souvent des traces profondes dans l’histoire, touchant plusieurs générations. Exprimez-vous, ne censurez pas vos intuitions, parlons, débattons. Vous êtes tellement nombreux. La nuance et l’harmonie ne pourront que revenir. Par ici« , souligne-t-elle. Depuis l’annonce du verdict, elle affirme avoir reçu « des centaines de messages de personnes de la sphère publique et privée, célèbres et anonymes » dénonçant l’affaire. Des propos qui « a réchauffé le coeur » illustrant – selon elle – « l’écart qu’il y a désormais entre ce que les gens disent (ou plutôt n’osent pas dire) et ce qu’ils pensent ».