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Nez de Mbappé, Thuram décevant, Rabiot-Kanté délicieux… Favoris et scratchs

Découvrez ce qui a plu et déplu à nos envoyés spéciaux en Allemagne lors de la victoire des Bleus face à l’Autriche (0-1).

Envoyés spéciaux à Düsseldorf

FAVORIS

Un bloc équipe avec le logo Deschamps

Six matches, six victoires pour lancer un tournoi international. Qui dit mieux ? A ce niveau, ce n’est plus un hasard. Depuis 2014, les équipes de Deschamps ont réussi, du moins sur le plan comptable, à se lancer. Ce fut encore le cas lundi soir face à l’Autriche (0-1). Si tout n’a pas été parfait, loin de là (animation offensive, efficacité, enchaînement entre les trois de devant), l’équipe de France a donné un aperçu de ce qui fait sa force. Sérieux, application et solidité. Cela ne vous garantit pas de remporter le concours, mais ces ingrédients, s’ils vous accompagnent tout au long de la campagne, peuvent vous faire croire en n’importe quoi. À l’image d’un Maignan rassurant, d’une défense solide et d’un blocage d’équipe obligatoire quand on rêve d’aller loin dans une compétition internationale.

Rabiot-Kanté, classe

Il fallait essayer et Deschamps n’a pas hésité. Nous comprenons pourquoi. Entre Adrien Rabiot qui n’avait plus joué depuis le 20 mai avec la Juventus et N’Golo Kanté arrivé d’Arabie Saoudite après deux ans loin des Bleus, c’était un pari. Brillamment réussi puisque le duo a régné dans les débats et dans l’entrejeu lundi soir face à des Autrichiens asphyxiés. Avec son volume de jeu et sa hargne, Kanté donnait l’impression de ne jamais être parti. Par sa classe, sa propension à éclater, avec ou sans ballon, Rabiot a brillé. Ces deux-là ont pris rendez-vous pour le futur. Dès vendredi contre les Pays-Bas.

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Des supporters tricolores au niveau événementiel

« Et où sont les Autrichiens », chantaient les supporters français, endormis, avant le coup d’envoi de cet Autriche-France. Des roomers, mais en feu aussi. On attendait environ 12 000 supporters français, contre 20 000 Autrichiens. Les Tricolores ont largement tenu leur position. Surtout, l’ambiance était géniale pour ce premier match de l’équipe de France. Ambiance bon enfant et chaleureuse. Tout ce que nous aimons. Après une saison encore marquée par des heurts dans les stades français, on apprécie pleinement ce genre de soirée en tribunes.

COUPS DE GRIFFES

Mbappé, un gros « bémol »…

« Dans une soirée qui est réussie puisqu’on a gagné, c’est un petit bémol», grince Jules Koundé. Un gros bémol en fait. Kylian Mbappé a été empalé sur l’épaule du défenseur autrichien de Lens Kevin Danso. Nez cassé. Selon nos informations, « KM » manquera tout le premier tour de l’Euro. Après cette victoire inaugurale, et avec les matches contre les Pays-Bas et la Pologne à suivre, les Bleus peuvent très bien imaginer atteindre les huitièmes de finale sans le nouvel attaquant du Real Madrid. Pour gagner l’Euro, ce sera plus dur… »Idées de masques», s’amuse l’intéressé, sur X (anciennement Twitter). A noter que Mbappé ne s’était pas illustré par sa réussite avant ce coup dur, lui qui a notamment raté l’occasion de faire le break et de tuer le suspense en seconde période. Mauvaise soirée sur tous les fronts pour le capitaine des Bleus. Mais ça aurait pu être pire… »Inquiet ? Non, ce n’est pas grand-chose, c’est un guerrier, tout ira bien», raconte Adrien Rabiot.

Thuram doit faire (beaucoup) plus

Dans la volonté de soulager son capitaine du travail défensif, Didier Deschamps fait confiance au récent champion d’Italie. S’il répond aux attentes dans les zones sombres, s’efforçant de bloquer le couloir gauche, ne se cachant jamais dans les cases, Marcus Thuram peine à être affûté devant. La faute à trop d’énergie en défense ? Pas impossible. Emprunté dans sa gestuelle, ses courses et ses choix, il ne s’avance pas (encore) comme une menace malgré des permutations avec Mbappé. Avec la concurrence sur le banc (Barcola, Coman, voire Giroud ou Kolo Muani), il a intérêt à changer de braquet.

Un blues manquant de réalisme

On a évoqué le cas Thuram, les échecs de Mbappé aussi. On pourrait parler d’une frappe très faible de Koundé, du manque de précision d’Ousmane Dembélé, du manque de réussite de Giroud en fin de match… »Nous aurions pu nous mettre à l’abri avant, nous avons manqué de réussite et de rapidité, mais l’important est de se créer des opportunités. On a été solides défensivement et en se créant des occasions comme ça, ça nous donne beaucoup d’espoir pour la suite de la compétition. Il faudra les mettre en bas. Il y a beaucoup de positif même si on aurait pu faire pire. résume Giroud. Koundé confirme : «Nous avons eu beaucoup d’occasions et nous aurions facilité la fin du match en marquant au moins un deuxième but mais l’important c’est d’avoir généré ces occasions. Nous espérons qu’ils finiront au dernier rang lors du prochain match.. Ce sera vendredi, à Leipzig.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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