Neuf morts et des centaines de blessés
Les explosions se sont produites vers 15 heures, à la même heure que la précédente vague d’explosions de blaireaux hier.
Des talkies-walkies ont explosé au moment où se déroulaient les funérailles de quatre membres du Hezbollah tués la veille dans l’explosion d’un bipeur, selon une source proche du mouvement islamiste libanais et des secouristes. Les explosions ont provoqué la panique, selon un photographe de l’AFP couvrant les funérailles des quatre personnes, dont le fils d’un député du Hezbollah.
Au moins neuf morts
Neuf morts ont été recensés suite à la deuxième vague d’explosions d’appareils de communication personnelle au Liban, selon l’Agence nationale de l’information (NNA) et le journal L’Orient-le Jour. La vague d’explosions d’aujourd’hui semble plus puissante et plus destructrice que celle d’hier.
Les appareils qui ont explosé étaient des talkies-walkies, a indiqué à CNN une source sécuritaire. Elle a également précisé que 15 à 20 explosions ont eu lieu dans la banlieue sud de Beyrouth, ainsi que dans le sud du Liban. Selon la source, ces talkies-walkies sont moins utilisés que les téléavertisseurs qui ont explosé hier, car ils ne sont distribués qu’aux personnes chargées d’organiser des rassemblements, comme des funérailles ou des marches.
Des sources libanaises ont indiqué que « les radios personnelles, pré-installées avec des explosifs par les services de renseignements israéliens et livrées au Hezbollah, faisaient partie du système de communication d’urgence du parti, destiné à être utilisé en cas de guerre avec Israël ».
Des explosions ont également touché les fermes solaires du Hezbollah à Sidon Tzur et al-Baqaa.
Des rapports en provenance de Syrie indiquent que l’armée arabe syrienne a ordonné à toutes ses unités de cesser d’utiliser des radios bidirectionnelles et de s’appuyer plutôt sur des systèmes de communication fiables – tels que les lignes fixes et autres systèmes radio des années 1980, 1970 et 1960.