À l’approche des élections du 2 juin, plusieurs dizaines de candidats aux élections locales ont été tués à travers le pays.
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Neuf personnes ont été tuées dans deux attaques contre des candidats aux élections locales du 2 juin au Chiapas, dans le sud du Mexique, a annoncé dimanche 19 mai le parquet de cette région, cible du crime organisé. dans ces attaques survenues dans la nuit de samedi à dimanche à Villa Corzo et Mapastepec, a indiqué le parquet.
Le parquet a d’abord annoncé trois décès à Villa Corzo, avant de confirmer qu’un blessé était décédé à l’hôpital. Par ailleurs, cinq personnes ont été tuées à Mapastepec. Dépassé par la violence de la délinquance organisée, le Chiapas connaît depuis plusieurs jours des attaques contre les candidats aux élections municipales.
Six personnes ont été tuées jeudi soir à Concordia, près de Villa Corzo, dont le candidat Lucero Lopez, lors d’une embuscade après un meeting de campagne. À San Cristobal de las Casas, la capitale touristique du Chiapas, la candidate à la présidence du conseil municipal du Partido Verde, Linda Higuera Gutiérrez, a également dénoncé une attaque contre son équipe de campagne.
Depuis septembre, au moins 28 candidats à des élections locales ont été assassinés à travers le Mexique, selon les derniers chiffres de l’ONG Data Civica publiés jeudi. La violence touche tous les partis, qu’il s’agisse du parti de gauche Morena au pouvoir, de la coalition d’opposition PRI-PAN-PRD ou du Movimiento ciudadano. Les cartels, bandes ou gangs cherchent à « imposer des candidats » aux élections, a récemment expliqué à l’AFP le procureur chargé des délits électoraux de l’État du Michoacán.
Le Mexique s’apprête à organiser le 2 juin les plus grandes élections de son histoire : présidentielle, Congrès et Sénat, neuf gouvernorats sur 32 États et une myriade d’élections locales. Un peu plus de 20.000 mandats sont à pourvoir au total.