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Netanyahu promet de frapper le Hezbollah « sans pitié » dans « toutes les régions du Liban, y compris Beyrouth »

Le Premier ministre israélien a prévenu ce lundi 14 octobre que son pays continuerait de bombarder les positions du Hezbollah au Liban, y compris dans la capitale Beyrouth.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré ce lundi 14 octobre qu’Israël continuerait de « frapper sans pitié le Hezbollah » au Liban, au lendemain de l’attaque la plus meurtrière du mouvement pro-iranien sur le sol israélien depuis près de 20 ans. ‘un mois d’escalade militaire.

Une attaque de drone menée par le mouvement islamiste libanais ce dimanche sur une base militaire à Binyamina, dans le nord d’Israël, a tué quatre soldats et fait plus de 60 blessés selon les secouristes.

« Je veux être clair : nous continuerons de frapper sans pitié le Hezbollah dans toutes les régions du Liban, y compris à Beyrouth », a déclaré Benjamin Netanyahu lors d’une visite dans cette base.

Plus de 1 300 personnes tuées par Israël en moins d’un mois

Lundi, une frappe israélienne a fait 21 morts, selon le ministère libanais de la Santé, dans le village chrétien d’Aïto, au nord du Liban.

C’est la première fois que ce village est visé par de récents bombardements israéliens, dont la plupart ont été dirigés contre les régions où le Hezbollah chiite est le plus implanté, au sud et à l’est du Liban ainsi que la banlieue sud de Beyrouth.

Après des mois d’affrontements frontaliers entre Israël et le Hezbollah, allié du Hamas palestinien, l’armée israélienne a intensifié ses raids aériens sur le Liban le 23 septembre puis y a lancé des opérations terrestres le 30.

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré lundi avoir informé les États-Unis qu’Israël apporterait une « réponse forte » au Hezbollah après l’attaque de Binyamina.

Après avoir affaibli le Hamas dans la bande de Gaza, Israël a déplacé mi-septembre le front de guerre vers le Liban, affirmant vouloir permettre le retour vers le nord du pays de 60 000 habitants déplacés par les violences frontalières.

Au moins 1.315 personnes ont été tuées à travers le Liban depuis le 23 septembre, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels. L’ONU a recensé près de 700 000 personnes déplacées depuis cette date.

Cammile Bussière

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