MISE À JOUR SUR LA SITUATION – La frappe de représailles israélienne doit avoir lieu avant l’élection présidentielle américaine du 5 novembre, selon l’une des deux sources citées par le quotidien américain.
Le Premier ministre israélien a demandé à son allié américain d’envisager de frapper l’armée iranienne, et non les infrastructures pétrolières ou nucléaires iraniennes, en représailles aux tirs de quelque 200 missiles par Téhéran sur Israël, a déclaré le Premier ministre israélien. Washington Post Lundi.
Benjamin Netanyahu a également affirmé lundi que l’État hébreu continuerait « frapper le Hezbollah sans pitié » au Liban, au lendemain de l’attaque la plus meurtrière du mouvement pro-iranien sur le sol israélien en près d’un mois d’escalade militaire. Le Figaro fait le point sur la situation.
Benjamin Netanyahu envisage de frapper des sites militaires iraniens, selon le Washington Post
Benjamin Netanyahu s’est entretenu par téléphone mercredi dernier avec le président américain Joe Biden, leur premier appel depuis plus de sept semaines, selon le Washington Posts’appuyant sur deux sources proches du dossier, dont un Américain, qui a requis l’anonymat. Le Premier ministre israélien a déclaré qu’il envisageait de frapper des infrastructures militaires iraniennes en représailles aux lancements de missiles iraniens, selon les deux sources interrogées par les médias.
Le 1er octobre, l’Iran a lancé quelque 200 missiles sur Israël, une attaque présentée comme une réponse à l’assassinat du chef palestinien du Hamas Ismail Haniyeh à Téhéran, imputé à Israël, et du chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah ainsi que du général iranien des Gardiens de la révolution en Israël. grève près de Beyrouth.
Le ministre israélien de la Défense promet une attaque « mortel, précis et surprenant » contre l’Iran après cette deuxième opération du genre en moins de six mois. Joe Biden avait précédemment mis en garde son allié contre toute tentative de cibler les installations nucléaires iraniennes et s’était opposé à toute frappe sur les installations pétrolières.
Téhéran, pour sa part, a prévenu qu’attaquer ses infrastructures entraînerait un « une réponse encore plus forte ». Et un général des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique iranienne, a prévenu que toute frappe contre des sites nucléaires ou énergétiques équivaudrait à franchir une ligne. « ligne rouge ».
La frappe de représailles israélienne, qui fera partie de « dans une série de réponses »doit avoir lieu avant l’élection présidentielle américaine du 5 novembre et sera calibré pour qu’il ne soit pas perçu comme un « ingérence politique » vis-à-vis d’elle, selon l’une des deux sources citées par le Washington Post. Ni le bureau du Premier ministre israélien ni la Maison Blanche n’ont fourni de commentaires, a indiqué le quotidien.
Selon le responsable américain interrogé, Benjamin Netanyahu a adopté lors de l’appel une « position plus modérée » qui a déjà joué un rôle dans la décision de Joe Biden d’expédier un puissant système de défense antimissile en Israël, analysent les deux sources.
Netanyahu promet de frapper « sans pitié » le Hezbollah libanais
Le Premier ministre israélien a déclaré lundi qu’Israël continuerait « frapper le Hezbollah sans pitié » au Liban, au lendemain de l’attaque la plus meurtrière du mouvement pro-iranien sur le sol israélien en près d’un mois d’escalade militaire. Une attaque de drone menée dimanche par le mouvement islamiste libanais contre une base militaire à Binyamina, dans le nord d’Israël, a tué quatre soldats et fait plus de 60 blessés selon les secouristes.
« Je veux être clair : nous continuerons à frapper sans pitié le Hezbollah dans toutes les régions du Liban, y compris Beyrouth »a déclaré Benjamin Netanyahu lors d’une visite dans cette base.