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« Netanyahou vous utilise, ne le sauvez pas aux États-Unis », disent les familles des otages à Noa Argameni

Après la fuite d’informations selon lesquelles l’ancienne otage Noa Argamani et son père voyageaient avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu à Washington, où il s’adressera au Congrès lundi, certaines familles lui demandent de faire marche arrière.

Maayan Sherman, la mère du sergent Ron Sherman, kidnappé et tué lors de sa captivité par le Hamas, a publié un message sur les réseaux sociaux appelant Noa Argamani à ne pas rejoindre le Premier ministre Benjamin Netanyahu : « Cher Noa, il t’exploite. Et d’autres paieront de leur vie pour cela, explique cela à ton père. Ne vole pas avec lui comme un ornement. »

Article 27A de la loi israélienne sur le droit d'auteur
Noa Argamani et son père arrivent à l’hôpital Ichilov de Tel AvivArticle 27A de la loi israélienne sur le droit d’auteur

Yifat Calderon, la cousine de l’otage Ofer Calderon, a partagé la publication de Sherman sur X et a demandé : « Quelqu’un peut-il expliquer à Noa Argamani qu’il l’exploite. Elle a été kidnappée une fois par le Hamas et une deuxième fois par lui. »

Benjamin Netanyahu, qui doit prendre l’avion la semaine prochaine pour prononcer un discours important devant le Congrès américain à Washington, suscite depuis plusieurs mois la colère des familles d’otages qui l’accusent de saboter les accords avec le Hamas pour sa propre survie politique. Les ministres d’extrême droite Itamar Ben Gvir et Betsalel Smotrich ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils feraient tomber la coalition si un accord était signé. Les proches de Netanyahu affirment que le Premier ministre souhaite vraiment parvenir à un accord, mais aussi « pousser le Hamas au bord du gouffre ».

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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