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Netanyahou promet de riposter à l’attaque du Golan ; efforts diplomatiques pour éviter l’escalade

Retrouvez notre point sur la situation d’hier

Après dix mois de guerre, le ministère de la Santé du gouvernement Hamas pour la bande de Gaza a annoncé, lundi 29 juillet, un nouveau bilan de 39.363 morts dans le territoire palestinien depuis le début du conflit avec Israël.

Au moins 39 personnes ont été tuées au cours des dernières 24 heures, a indiqué le ministère dans un communiqué, ajoutant que 90.923 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

La guerre a été déclenchée par une attaque de commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza vers le sud d’Israël, qui s’est soldée par la mort de 1.197 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’Agence France-Presse (AFP), basé sur des données officielles israéliennes. Sur les 251 personnes enlevées à l’époque, 111 sont toujours détenues à Gaza, dont 39 présumées mortes, selon l’armée.

Israël prépare une réponse à l’attaque du Golan, espérant qu’elle sera « limitée »

Portraits d'enfants et de jeunes tués par une roquette alors qu'ils jouaient au football il y a deux jours dans le village druze de Majdal Shams, sur les hauteurs du Golan annexées par Israël, le 29 juillet 2024.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis lundi de mettre en place une « réponse sévère » à l’attentat qui a tué douze jeunes à Majdal Shams, dans le Golan occupé, au moment où des efforts sont déployés pour éviter une escalade entre Israël et le Hezbollah libanais.

L’attaque à la roquette qui a touché samedi la partie du Golan syrien occupée par Israël a été imputée par le gouvernement israélien au Hezbollah, qui dément. Ce mouvement libanais, allié de l’Iran, a ouvert un front contre Israël, frontalier du Liban, au lendemain du déclenchement de la guerre de Gaza, en soutien au Hamas.

« Ces enfants sont nos enfants (…). L’État d’Israël ne laissera pas passer une telle situation et ne peut pas le faire. Notre réponse viendra et elle sera sévère.« Nous avons besoin de vous pour nous aider à nous préparer à la prochaine élection présidentielle », a déclaré M. Netanyahu, qui s’est rendu à Majdal Shams, à la frontière du Liban, de la Syrie et d’Israël. C’est dans cette petite ville druze que 12 garçons et filles âgés de 10 à 16 ans ont trouvé la mort lorsque la roquette est tombée sur un terrain de football. Des dizaines d’habitants ont protesté contre la visite de M. Netanyahu, rassemblés derrière des barrières métalliques sous surveillance policière. Au cours de sa visite, le Premier ministre israélien a déposé une gerbe sur le terrain de football touché par la frappe, rencontré un membre de la communauté druze, branche de l’islam, et des habitants.

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En attendant la réponse d’Israël, le Hezbollah a annoncé, comme il le fait souvent depuis le 8 octobre, avoir lancé des roquettes sur une position militaire dans le nord d’Israël, après la mort de deux de ses combattants dans un raid israélien. Craignant une guerre de grande ampleur, plusieurs compagnies aériennes, dont Air France et Lufthansa, ont annoncé suspendre leurs vols vers Beyrouth.

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a déclaré que Beyrouth avait « a reçu l’assurance qu’Israël procéderait à une escalade limitée » Et « Le Hezbollah répondra de manière limitée »Alors que les États-Unis ont accusé le Hezbollah d’avoir attaqué le Golan, la Maison Blanche a déclaré « confiant » dans la possibilité d’éviter une guerre plus large entre Israël et le Hezbollah. Et la France a déclaré qu’elle voulait « faire tout pour éviter une escalade ».

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Neuf soldats israéliens arrêtés pour mauvais traitements présumés sur un détenu de Gaza

L’armée israélienne a annoncé lundi l’arrestation de neuf soldats dans le cadre d’une enquête ouverte pour mauvais traitements présumés sur un détenu palestinien, dans un centre où sont détenus des Palestiniens de Gaza depuis le début de la guerre.

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Un porte-parole de l’armée a confirmé l’information à l’AFP. Selon les médias israéliens, le Palestinien aurait été maltraité dans le centre de détention de Sde Teiman, situé dans le désert du Néguev, dans le sud d’Israël.

Après avoir appris ces arrestations, des Israéliens, dont le député ultranationaliste Zvi Sukkot, se sont précipités au centre de détention en soutien aux soldats, certains tentant de forcer l’entrée avant d’être repoussés par la police, selon des images diffusées par la télévision israélienne.

Des images télévisées ont ensuite montré d’autres manifestants se rassemblant devant la base militaire où les soldats arrêtés étaient interrogés par les enquêteurs. De hauts responsables israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le chef de l’armée, le général Herzi Halevi, ont condamné ces manifestations spontanées.

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Le Hamas accuse Netanyahou de « tergiversations » dans les négociations de cessez-le-feu

Le Hamas a accusé lundi le Premier ministre israélien de retarder un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, en posant de nouvelles conditions qui marquent une fin en soi. « reculer » Le mouvement islamiste palestinien s’exprimait après une rencontre dimanche à Rome entre des médiateurs égyptiens, qataris et américains et des négociateurs israéliens dans le cadre des efforts visant à parvenir à une trêve qui comprendrait un échange d’otages détenus dans la bande de Gaza et de Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.

« Nous, du mouvement Hamas, avons écouté les médiateurs lors de la réunion tenue à Rome concernant les négociations de cessez-le-feu et l’échange de prisonniers »selon un communiqué du mouvement islamiste palestinien. « Il ressort clairement de ce que les médiateurs ont transmis que (Benjamin) Netanyahou est revenu à sa stratégie de procrastination et de tergiversations pour éviter de parvenir à un accord, en fixant de nouvelles conditions et exigences.a-t-il ajouté. Les nouvelles conditions, affirme le Hamas, représentent  » Un refus «  par rapport à un projet antérieur communiqué par les médiateurs.

Les discussions récentes ont porté sur un cadre présenté fin mai par le président américain Joe Biden, qui a déclaré qu’il s’agissait d’une proposition israélienne. « continuera dans les prochains jours »selon le bureau du Premier ministre israélien.

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Le Monde avec l’AFP

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Eleon Lass

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