MISE À JOUR SUR LA SITUATION – Le Premier ministre israélien a rencontré ce mercredi les chefs de la diplomatie britannique et allemande à Jérusalem.
Netanyahu répond aux critiques internationales sur sa conduite des opérations militaires à Gaza, l’armée israélienne annonce que 14 soldats ont été blessés dans les frappes du Hezbollah, annonce le Qatar « piétinement » dans les négociations… Le Figaro fait le point ce mercredi 17 avril sur la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.
Netanyahu réitère le « droit » d’Israël à se protéger
Benjamin Netanyahu a rencontré ce mercredi les chefs de la diplomatie britannique et allemande à Jérusalem. « Le Premier ministre a insisté sur le fait qu’Israël se réservait le droit de se protéger », a déclaré le gouvernement israélien dans un communiqué. Netanyahou aussi « a rejeté les allégations des organisations internationales concernant une famine à Gaza et a affirmé qu’Israël faisait tout son possible sur la question humanitaire ».
14 soldats israéliens blessés dans une frappe du Hezbollah
L’armée israélienne a annoncé mercredi que 14 soldats avaient été blessés, dont six grièvement, près de la frontière avec le Liban lors d’une frappe revendiquée par le mouvement libanais pro-iranien Hezbollah. « Ces dernières heures, un certain nombre de missiles antichar et de drones ont été identifiés traversant la frontière depuis le territoire libanais en direction du village d’Arab al-Aramche, dans le nord d’Israël. »a déclaré l’armée dans un communiqué. « Six militaires ont été grièvement blessés, deux modérément et les six autres légèrement », a-t-elle précisé. Le Hezbollah affirme avoir ciblé un poste de commandement militaire « en réponse » suite à la mort d’au moins trois de ses combattants lors de frappes israéliennes la veille.
Le Hamas considère l’attaque iranienne contre Israël comme « légitime et méritée »
Le Hamas a jugé ce mercredi que l’attaque de l’Iran contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche était « légitime et mérité »dans une première réaction du mouvement islamiste palestinien. « La réponse de la République islamique d’Iran confirme que le temps où l’entité sioniste pouvait agir à sa guise sans être tenu pour responsable ni subir de punition est révolu. »» a déclaré le Hamas dans un communiqué.
Les négociations « sont au point mort », selon le médiateur qatari
Négociations visant à mettre fin aux hostilités dans la bande de Gaza et à libérer les otages israéliens « piétiner »a reconnu le Premier ministre du Qatar, l’un des médiateurs entre Israël et le Hamas palestinien. « Nous traversons une phase sensible avec une certaine stagnation et nous essayons, autant que possible, de la dépasser (…) afin de mettre fin aux souffrances de la population de Gaza et d’obtenir la libération des otages » Israéliens, a déclaré Mohammed ben Abdelrahman Al-Thani lors d’une conférence de presse.
Le Qatar, aux côtés des États-Unis et de l’Égypte, est engagé dans des négociations pour obtenir une trêve sur le territoire palestinien et la libération des otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens détenus en Israël. Les médiateurs avaient parié sur un cessez-le-feu avant le début du Ramadan, mais les pourparlers n’ont pas progressé pendant le mois de jeûne musulman qui s’est terminé la semaine dernière. Au lieu de cela, les craintes se sont accrues que la guerre dévastatrice à Gaza, vieille de plus de six mois, ne se transforme en conflit régional, à la suite de la toute première attaque directe de l’Iran contre son ennemi juré Israël ce week-end. .
Le chef du Hamas en Turquie ce week-end
Le chef du groupe terroriste Hamas Ismaïl Haniyeh se réunira « Cette fin de semaine » Le président turc Recep Tayyip Erdogan en Turquie, a annoncé ce dernier. « Le leader de la cause palestinienne sera mon invité ce week-end », a déclaré Erdogan devant les députés de son parti AKP à l’Assemblée. Selon la chaîne de télévision privée NTV, la rencontre entre les deux hommes aura lieu samedi au palais de Dolmabahçe à Istanbul. Le 10 avril, Erdogan a présenté ses condoléances au chef du Hamas, dont les trois fils et quatre petits-enfants ont été tués dans la bande de Gaza lors d’une attaque revendiquée par les Israéliens, six mois après le début de la guerre entre Israël et le Hamas. .
Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 33 899 morts
Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé un nouveau bilan de 33 899 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre. En 24 heures, au moins 56 décès supplémentaires ont été enregistrés, selon un communiqué. du ministère, qui a fait état de 76 664 blessés en plus de six mois de guerre.
Cisjordanie : manifestations pour les Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes
Les Palestiniens de Cisjordanie occupée ont manifesté pour exiger la libération des détenus administratifs dans les prisons israéliennes et l’accès des familles à leurs proches incarcérés, interdits de parole depuis l’attaque du mouvement islamiste Hamas le 7 octobre. Des rassemblements organisés à l’occasion de la Journée des prisonniers Cette journée a eu lieu dans les grandes villes du territoire occupé par Israël depuis 1967, notamment à Hébron, Jéricho et Naplouse. Cette journée résonne particulièrement cette année après l’arrestation de milliers de personnes supplémentaires ces derniers mois. Pourtant, à Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne, moins de 200 personnes se sont rassemblées, venues avec les portraits d’un enfant, d’un père ou d’un mari. « La question des prisonniers palestiniens est dans les cœurs et dans les esprits de tous, elle doit susciter la communion entre tous », a regretté Shawan Jabareen, directeur de l’organisation de défense des droits humains al Haq. La faible fréquentation s’explique par les divisions politiques au sein de la société palestinienne, selon les organisateurs, mais aussi par la crainte d’arrestations en cas d’appels des participants à la manifestation. « Libération de la Palestine »ce qui peut leur valoir une condamnation pour incitation à la violence.
Selon le Club des Prisonniers, le nombre de détenus s’élève aujourd’hui à plus de 9 000, contre 5 200 avant le 7 octobre, jour de l’attaque sans précédent du Hamas en Israël qui a causé la mort d’au moins 1 170 personnes. pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes. Les accusations sont multiples : organisation d’attentat, meurtre, appels parfois indirects à la violence sur les réseaux sociaux, etc. Après l’attaque du Hamas, les autorités pénitentiaires israéliennes ont annoncé « état d’urgence en prison »ce qui a entraîné un durcissement des conditions de détention, avec notamment la fin des visites au parloir.