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Nestlé Waters utilise des traitements interdits depuis au moins 15 ans

Grâce à cette pratique, l’entreprise aurait pu engranger plus de trois milliards d’euros, affirme le site, citant les enquêteurs : « la différence de chiffre d’affaires réalisée en vendant ces produits comme eau minérale naturelle au lieu d’eau rendue potable par traitement est estimée à 3 132 463 297 euros pour les différentes marques et les périodes d’infraction correspondantes. »

« Nous réfutons fermement la méthode de calcul et les chiffres relayés par Mediapart », a réagi Nestlé Waters France, filiale française du géant agroalimentaire suisse. Dans cette affaire d’eau minérale, le groupe fait l’objet d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet d’Epinal pour tromperie, soupçonné d’avoir eu recours à des traitements illégaux pour purifier son eau. Fin janvier, Nestlé Waters avait reconnu avoir utilisé des systèmes de désinfection interdits (lampe UV, charbon actif) pour maintenir la « sécurité alimentaire » de ses eaux vosgiennes (Vittel, Contrex et Hépar).

Des pratiques « volontairement dissimulées »

En France, Nestlé Waters possède les marques Vittel, Contrex et Hépar, tirées et embouteillées dans les Vosges, et Perrier dans le Gard. Réagissant à ces développements jeudi, l’ONG foodwatch, qui a porté plainte dans cette affaire, a appelé à « avancer la justice pénale », s’étonnant que cette affaire soit encore au stade de l’enquête préliminaire ».

Dans un rapport de 2022, une mission de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) estimait qu’en France, « près de 30% » des marques d’eau conditionnée « subissent des traitements non conformes » à la réglementation en vigueur dans l’Hexagone, une fourchette basse sachant que de telles pratiques sont « volontairement dissimulées ».

Cammile Bussière

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