Nestlé fait l'objet d'une enquête pour forage non autorisé
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Nestlé fait l’objet d’une enquête pour forage non autorisé

Nestlé fait l’objet d’une enquête pour forage non autorisé

Mediapart affirme que Nestlé Waters a mené des opérations de forage pour extraire de l’eau et la vendre illégalement, sans autorisation, entre 1992 et 2019. Cela pourrait représenter, sur les vingt dernières années de pratique, plus de 19 milliards de litres d’eau, selon le média d’investigation, qui cite un rapport d’agents de l’Office français de la biodiversité remis au procureur de la République dans le cadre de cette enquête.

Selon ce rapport, neuf forages auraient été opérés sans autorisation, dont cinq pour les eaux de Contrex et de Vittel, puisées dans les Vosges. Les quatre autres forages concernés étaient destinés aux thermes et à l’irrigation. Huit autres seraient « juridiquement fragiles », selon les écrits des enquêteurs dans un tableau récapitulatif, cité par les médias.

Questions de 2012

Les enquêteurs de l’OFB, cités par Mediapart, soulignaient, dès 2012, « un écart important entre les éléments portés à la connaissance des services de l’État et la situation réelle du patrimoine de l’industriel ».

« Un écart important entre les éléments portés à la connaissance des services de l’État et la situation réelle du patrimoine de l’industriel »

« Tous les forages de Nestlé Waters dans les Vosges sont connus, identifiés et autorisés par l’administration et chaque mètre cube d’eau prélevé est déclaré aux autorités », a assuré Nestlé Waters, précisant que « certains éléments administratifs datant de plusieurs décennies étaient en cours d’évaluation par le procureur d’Epinal » et que « Nestlé Waters coopérait pleinement ». « Nestlé Waters France paie toutes les taxes et redevances dues », a ajouté le groupe.

En France, Nestlé Waters possède les marques Vittel, Contrex et Hépar, dont les eaux sont puisées et embouteillées dans les Vosges, et Perrier, dans le Gard. Le groupe fait également l’objet d’une autre enquête préliminaire ouverte par le parquet d’Épinal pour tromperie, soupçonné d’avoir eu recours à des traitements illégaux pour purifier ses eaux vendues comme des eaux minérales naturelles.

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