Négocier avec Moscou, mettre fin à la guerre : Volodymyr Zelensky change-t-il de discours ?
Le 2 juillet, le Premier ministre hongrois Viktor Orban s’est rendu à Kiev, coiffé de sa nouvelle casquette de président tournant du Conseil de l’Union européenne. Cet homme, qui partage ouvertement certaines positions de Vladimir Poutine, posait pour la première fois le pied dans la capitale ukrainienne depuis le début de la guerre. Dans une atmosphère plutôt glaciale, il plaide pour un cessez-le-feu immédiat, prélude indispensable selon lui à l’ouverture de négociations de paix. Il admettra plus tard que sa proposition a été accueillie avec « circonspection ». Depuis le début de l’invasion russe, le mot même de « paix », vu comme une bouée de sauvetage tendue par la propagande de Moscou, est perçu comme suspect, voire interdit, par les autorités ukrainiennes.
Plusieurs signaux récents indiquent pourtant que les choses sont en train de changer, et peut-être plus vite qu’on ne le pense. A peine le sommet de Bürgenstock terminé, plusieurs responsables de Kiev avaient déjà annoncé leur intention d’en organiser un deuxième d’ici la fin de l’année. « L’Ukraine, plus que quiconque, souhaite la paix le plus vite possible », a déclaré le 21 juin le chef adjoint de l’administration présidentielle, Igor Zhovkva. Pour le chef de la diplomatie du pays, Dmytro Kuleba, ce prochain sommet devrait, rien de moins, mettre « fin à la guerre ». « Et, bien sûr, nous avons besoin de l’autre partie à la table des négociations. C’est évident », a-t-il poursuivi. Andriy Yermak, l’indispensable chef de la présidence, a confirmé que la Russie serait bien invitée.
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